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Le blog de Rodolphe Weibel - Page 91

  • Un plan B à Cornavin

    24 heures fait état aujourd'hui de problèmes dans le déroulement du projet d'accroissement de la capacité de la gare de Lausanne.

    2018.08.08 24heures GareLausanne.jpg

    Il s'agit d'un projet de 1,25 milliard, financé.

    A Cornavin, le projet est estimé à 2,67 milliards. Pour le moment 1,67 milliard en 1ère étape, plus ou moins financé, puis un milliard de plus en seconde étape.

    Mais à Cornavin, contrairement à Lausanne, les bienheureux habitants disposent d'un plan B, mon projet. Pas de chantier, pas de dépense, pas d’autorisation de construire, pas d’enquête publique, pas d'expropriation, pas de bagarre entre villes, canton, Confédération, CFF.

    Et assurant pourtant de bien meilleurs services.

  • Inlassablement

    De très notables personnalités du monde politique vaudois n’ont pas encore réalisé ce qui se passe à Genève. Il y a pourtant eu un article du Temps (https://www.letemps.ch/opinions/geneve-ferroviaire-un-contreprojet),

    un article de Domaine public

    (https://www.domainepublic.ch/articles/32768),

    et mes articles de Blog.

    Alors, inlassablement, une fois encore :

    Les autorités fédérale, cantonale et communale se sont mises d’accord pour financer  une 1ère extension de la capacité de Cornavin, par 1,67 milliard. Elles savent parfaitement, les experts qu’elles ont ensemble  mandatés l’ont montré, que cette 1ère extension ne suffira pas, qu’il en faudra une deuxième, coûtant 1,0 milliard. Et enfin, sachant que ces extensions de Cornavin ne résoudront pas l’insuffisance de la desserte de l’aéroport, elles y prévoient une nouvelle gare, en-dessous de la gare actuelle, et une ligne nouvelle pour y accéder. Coût : 2,0 milliards au moins. En tout, l’extension nécessaire de la capacité du nœud ferroviaire de Genève coûterait 4,67 milliards. Qui paiera ? Certainement pas ces administrations !

     

    La boucle de l’aéroport, prévue par les autorités et les CFF vers 1980, réalisée par un prolongement de l’antenne formée par la ligne qui dessert actuellement l’aéroport jusqu’à ce qu’elle rejoigne la ligne de Lausanne à proximité de Genthod-Bellevue, aura l’effet suivant : plutôt que de parcourir le tronçon Genthod – Cornavin – Aéroport une 1ère fois avant de le parcourir en sens inverse quelques minutes plus tard, tout train visitant l’aéroport depuis la Côte (vaudoise) ne le parcourra qu’une fois. Cette réduction de moitié du trafic entre Genthod, Cornavin et Aéroport rend inutile toute extension de Cornavin, toute gare supplémentaire de l’aéroport, toute liaison supplémentaire entre Cornavin et Aéroport.

     

    La boucle rend de bien meilleurs services que les trois projets successifs des administrations. En outre, elle ne coûte que 740 millions, moins du sixième de ce que coûteraient les trois projets successifs des administrations.

     

    Le comble de l’absurde n’apparaît pourtant qu’ici : pour éviter aux administrations coupables de cette pitoyable dérive de perdre la face, des personnalités qui se prétendent responsables proposent de ne plus discuter de la 1ère étape d’extension de Cornavin, de la réaliser, pour adopter la boucle ensuite ! sans blague ! Autrement dit, accepter de payer 1,67 milliards, de créer des emmerdes de chantier pendant une décennie, en pleine ville, pour rien, puisque la boucle, qui serait réalisée ensuite, aurait rendu cette étape inutile aussi.

     

    Au secours ! Y a-t-il au Conseil des Etats, au Conseil National, dans les parlements cantonaux, des personnalités suffisamment indépendantes pour arrêter cette gabegie ?

  • Le vallon du Vengeron, noeud du trafic

     

    2018.07.28.JPG600 (2)  Traversee - Raccordement rive droite sans cotes d'altitude.jpg

    Pour agrandir, cliquer sur l'illustration

    L’antenne autoroutière que forme la descente du vallon du Vengeron se prête tout naturellement à la traversé autoroutière du lac : elle existe, elle a été prévue pour cela, les habitations ont été maintenues à l’écart de ses nuisances.

     

    L’Etat de Genève le sait bien, qui a proposé et étudié le problème de l’accostage de la traversée du lac à l’embouchure du Vengeron (Traversée du lac, contournement est de Genève, mars 2011). Mon projet reprend le projet dessiné par l’Etat.

     

    L’intégration du ferroviaire à la traversée me semble offrir d’immenses avantages, je les ai mis en évidence dans des notes précédentes. L’étude montre que cela se donne très bien. Les caractéristiques des tracés sont assez serrées, mais parfaitement admissibles. Les déclivités ne dépassent pas 4 % (Durchmesserlinie à Zurich), et la vitesse de circulation atteindra environ 70 km/heure.

     

    La traversée mixte que je propose offre

    • un tracé autoroutier que l’OFROU a déclaré favorable à la répartition des trafics,
    • un tracé ferroviaire raccourcissant d’une vingtaine de minutes les trajets entre la Côte « vaudoise » et les quartiers de la rive gauche de Genève, Eaux-Vives, Champel, et aussi les trois Chêne, Annemasse et la Savoie,
    • un tracé facile, peu profond, ne rencontrant aucun obstacle technique.

    Ce que montre la présente étude, c’est que la traversée s’intègre aussi sans  difficulté majeure dans la géographie de la rive droite.

     

    Faut-il le rappeler ? La Confédération s’est déclarée ouverte à l’examen d’une traversée autoroutière du lac selon le tracé que je propose, ce qui ouvre la perspective de son inscription dans l’arrêté fédéral sur le réseau des routes nationales, et donc la prise en charge financière de sa réalisation et de son exploitation. Mais ce sera à Genève de se réunir autour d’un tracé, parce que la Confédération ne s’engagera jamais dans une option qui ne serait pas soutenue par les Genevois.