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Le blog de Rodolphe Weibel - Page 49

  • OFT, OCT, CFF, Weibel, à qui faire confiance?

    En 2016, pour me décrédibiliser, l'OFT n'a pas hésité à inventer un mensonge. Pour le prouver, il m'a fallu faire appel au Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence. Les différents échanges de correspondance qui ont suivi ont pris un tour surréaliste, j'en ai fait une présentation résumée:

    2016.09.06 EchangeSurréalisteOFTPréposéTranpWl.pdf

    Pour ceux de mes lecteurs qui s'y intéresseraient, j'ai également compilé l'ensemble de ces correspondances,

    2020.12.03 Cahier complet sauf Echange surréaliste.pdf

    A la fin de ces échanges, le Préposé a publié une Recommandation. Dans le 1er chapitre de ce document, il fait le constat des éléments pertinents pour la cause. J'ai utilisé ce texte  objectif pour faire connaître et comprendre mon sentiment quant à cette sinistre affaire. 

    Autorité élue à Genève, administrations à Genève et à Berne, en charge des problèmes de transport, refusent systématiquement d'examiner le projet de la boucle, avançant comme seul et unique argument que leurs spécialistes, ceux des CFF et de l'OFT, ne soutiennent pas la boucle. Ainsi pouvait-on lire ce propos d'un magistrat: "Il faut le dire clairement: le «projet Weibel», s’il peut sembler séduisant sur le papier, est tout simplement impraticable. Il a été rejeté non seulement par le Canton mais surtout par les CFF et par l’office fédéral chargé de la planification ferroviaire". Peut-être ces entités disposent-elles de compétences solides, mais on peut légitimement en douter dès lors qu'elles se sentent le besoin de recourir à des arguments aussi fallacieux que ceux qui sont exposés ici. 

    Voici le texte du Préposé, commenté.

     

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  • A qui profiterait la solution officielle ?

    Un lecteur d’un de mes précédents blogs se pose la question :  à qui profiterait la solution officielle à laquelle s’oppose la solution de la boucle ? Voici mon hypothèse.

    Les personnes et organes d’Etat en charge de l’établissement du réseau ferroviaire genevois ont mal travaillé, vers 2008 – 2010. La décision qu’ils ont prise ensemble, en catimini – étendre la gare actuelle en démolissant le bas des Grottes - s’est révélée très mauvaise.

    Il n’y a rien de répréhensible à ce que les organes de la Confédération, du Canton, de la Ville, les CFF, se parlent et cherchent ensemble une solution qui satisfasse les divers objectifs que chacun poursuit, selon sa fonction. Mais il est inadmissible qu’ils aient pensé pouvoir imposer la solution qu’ils ont décidée en conclave : de pareils ouvrages, coûtant de l’ordre du milliard, bouleversant des quartiers entiers, ne peuvent se décider sans consulter les habitants, les citoyens, les parlements. Or on se souvient que c’est seulement au moment où les CFF se sont opposés à un plan d’urbanisme élaboré par la Ville, ignorante du projet ferroviaire, que la décision prise en conclave est devenue publique.

    Si la solution qu’ils adoptent se révèle mauvaise, les personnes et organes d’Etat impliqués deviennent de facto tous solidaires, partageant ensemble la responsabilité de leur décision commune. C’est alors ensemble qu’ils font tout pour s’en exonérer, prétendant contre toute évidence que leur décision est la meilleure. Les gens des Grottes s’opposent à leur décision ? ils soutiennent avoir examiné toutes les solutions possibles, qu’il n’y en a pas de meilleure que la leur ; un tiers leur oppose la solution d’une boucle ? ils font tout pour le décrédibiliser, critiquent à tort et à travers, trichent, mentent.

    La faute originelle la plus grave, la plus lourde de conséquences, c’est de ne pas avoir mis au concours la recherche de la solution du problème posé au départ, comment aménager le nœud ferroviaire de Genève pour accroître sa capacité ? afin d'ainsi obtenir un large éventail de solutions dont il serait possible d’établir les qualités et les défauts, les avantages et les inconvénients, pour déterminer objectivement la meilleure.

    Revenons à la question de mon lecteur : à qui profiterait la solution officielle à laquelle s’oppose la solution de la boucle ? A ceux qui ont commis la faute originelle bien sûr, parce que l’adoption de leur projet les disculperait.

    Il serait très regrettable que ce cas du nœud ferroviaire de Genève aboutisse à un lourd fiasco, ternissant l’excellente réputation de la fonction publique en Suisse.

    Ce n’est pas trop tard : la solution « officielle », celle qui permettrait d’accroître la capacité du nœud ferroviaire de Genève, qui permettrait à 16 trains par heure venant de la Côte vaudoise de visiter Genève, qui inscrirait la gare de l’aéroport dans le réseau régional, cette solution « officielle » ne pourra en aucun cas être atteinte avant l’an 2045. La boucle de l’aéroport permettra tout cela dès 2030, pour le quart du prix.

  • La réalité sera plus forte qu’un vote de députés, leurrés

    Conseil d’Etat, administrations en charge des transports, certains députés, ont cru que le vote du Grand Conseil refusant un crédit pour étudier la boucle de l’aéroport mettrait un terme au débat. Il n’en est rien. En 2016, le Grand Conseil a rejeté la boucle à l’unanimité, en 2020 il l’a rejetée à 65 %, demain il se ralliera tout entier à la réalité.

    Dans mon précédent blog, j’ai informé que les administrations en charge des transports ont déjà pris conscience de la rigueur de la réalité et décidé d’étudier un préinvestissement genevois de plusieurs centaines de millions pour réaliser en une seule fois plutôt qu’en deux étapes successives l’extension souterraine de Cornavin. Cette décision, prise en 2019, les députés n’en avaient pas été informés lors du débat portant sur le crédit d’étude de la boucle. En auraient-ils été informés, auraient-ils pris la même décision ? On peut en douter.

    L’hebdomadaire Domaine public a publié le 29 octobre un excellent article de Monsieur Jean-Daniel Delley consacré à l’affaire de la boucle de l’aéroport, sous le titre Genevoiserie du siècle contre ingéniosité ferroviaire. L’hebdomadaire Tout l’immobilier vient de publier cet article sous la rubrique « Opinion », relevant l’action essentielle qu’a menée le très regretté  député Rolin Wavre pour que la boucle soit étudiée objectivement.

    2020.11.30 ToutL'Immobilier.pdf