Illustration tirée de l'article suivant
http://leblogderodolpheweibel.blogspirit.com/archive/2019/02/05/enquete-publique-mes-observations.html
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Ce schéma apparaît dans un document rédigé par la Direction générale des transports, non daté ( ? ), annexé à un courrier adressé par le Conseil d’Etat à Madame Leuthard, Conseillère fédérale, le 20 décembre 2017.
Le titre du document : Canton de Genève – Stratégie ferroviaire 2040 – 2050.
Le titre du schéma : Concept d’offre 2050.
Depuis 2014, le financement de tout le réseau ferroviaire de Suisse est assuré par la Confédération. Elle se charge elle-même de déterminer les besoins en trafic de grandes lignes, mais ce sont les cantons, regroupés en régions, qui sont invités à se prononcer sur leurs besoins en trafic régional. C’est la Confédération qui procède à l’arbitrage, en dernier ressort l’Assemblée fédérale. C’est dans ce contexte qu’il faut placer le schéma, qui ne présente pas les trafics de grandes lignes, seulement ceux d’importance régionale.
Cliquer sur l'image
République et Canton de Genève – Direction générale des transports, non daté
Ce schéma fait apparaître :
Comme souvent quand on prend connaissance d’un schéma, il ne faut pas se contenter de lire ce qui y est dessiné, il faut chercher ce qui ne s’y trouve pas.
Grosso modo, il n’est pas proposé de continuités de la ligne Coppet – Bellegarde à la ligne du CEVA Cornavin-Annemasse. Il y a quelques correctifs, notamment apportés par les deux lignes vertes Regioexpress, mais il reste que les relations suivantes ne seraient pas possibles sans changement de train à Cornavin :
Pour toutes ces 104 relations, le voyageur ne trouvera pas de train direct, il devra changer à Cornavin, malgré tout ce qui aura été dépensé jusqu’en 2050 ! le contribuable suisse aura payé 4 milliards pour ce triste résultat, le contribuable genevois peut-être un milliard, les Genevois auront eu à subir des chantiers à Cornavin, à Saint-Jean, aux Charmilles, à Châtelaine, aux Nations, à l’aéroport, au centre de Meyrin, pendant tout ce temps, et quels chantiers !
La 1ère étape d'extension souterraine de Cornavin nécessiterait l'évacuation de 450'000 m3 de terre. Il faudrait pour évacuer cette masse de terre 40'000 voyages de camions de 40 tonnes.
La 1ère étape serait suivie 5 ans plus tard d'une seconde, de 350'000 m3, nécessitant 30'000 voyages!
En tout 800'000 m3, 70'000 voyages de poids lourds.
La construction de la 1ère étape d’extension souterraine de Cornavin émettrait environ 560'000 tonnes de CO2.
La construction de la 2ème étape d’extension souterraine de Cornavin émettrait environ 340'000 tonnes de CO2.
Les deux étapes d’extension souterraine de Cornavin dégageront ensemble 900'000 tonnes de CO2.
La solution des administrations fédérale et cantonale au problème de capacité du nœud ferroviaire de Genève est durable : elle polluerait beaucoup, et surtout longtemps !