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Le blog de Rodolphe Weibel - Page 105

  • Faut-il que les administrations craignent !

    Le point de départ: 
    2017.07.03  Schéma Aujourd'hui Autoroute et Rail ensembles.jpg

    Pour agarndir l'illustration, cliquez sur elle.

    L'Etat veut compléter ce réseau. Il propose ceci:

    2017.07.03  Schéma Etat Autoroute et Rail ensembles.jpg

    Il faudrait dépenser pour réaliser ces projets 8 milliards.

    GeReR propose cela:

    2017.07.03  Schéma GeReR Autoroute et Rail ensembles.jpg

    Il faudra dépenser pour réaliser ce projet-ci 4 milliards seulement, la moitié de ce que coûteraient les projets de l'Etat. Il présente pourtant quelques avantages supplémentaires:

    1. Il offre une traversée ferroviaire du Lac, qui améliorera notablement l'attrait du ferroviaire pour les voyages entre la rive gauche et la rive droite, et de ce fait l'efficacité des transports collectifs,

    2. il offre par l'aéroport un passage évitant le centre densément habité de Cornavin/Saint-Jean aux convois ferroviaires transportant des marchandises dangereuses,

    3. il évite les dantesques chantiers au centre de la ville (à eux seuls, 2,65 milliards!).

     

    Mais tout ça n'a pas d'importance pour nos administrations. Selon elles, GeReR crée deux invonvénients gravissimes:

    a) deux directs sur quatre par heure parcourront la boucle dans le sens des aiguilles de la montre, ce qui rallongera leur temps de parcours de Cornavin à Lausanne de 10 à 15 minutes. Par symétrie, deux parcours directs entre Aéroport et Lausanne seront réduits du même temps à peu près. Mais les administrations jugent tout de même inacceptable le procédé, pour la raison, expliquent-elles, qu'il y a davantage de voyageurs entre Cornavin et Lausanne qu'entre Aéroport et Lausanne.

    b) les quatres directs par heure ne quitteront pas Genève à la cadence de 15 minutes, mais, deux par deux, chaque demi-heure. Cet inconvénient est le tribu qu'il faut payer pour respecter le système cadencé suisse; il était basé à son origine sur une cadence aux heures pleines, le développement du trafic l'a fait évoluer à une cadence de 30 minutes.

     

    Voici donc ces deux gravissimes inconvénients avancés par les administrations pour refuser d'examiner convenablement le projet GeReR.

    Elles savent bien sûr qu'il est parfaitement illogique de rejeter un projet en avançant deux ou trois inconvénients. Le bon sens le plus élémentaire impose d'établir ausi bien les avantages que les inconvéneients de chaque projet, pour les mettre en balance.

    Faut-il que la peur de perdre leur pouvoir soit vive pour qu'elles refusent de faire ce qu'elles savent être de leur devoir de faire!

     

     

  • Jusqu’en 2040, la gare de l’aéroport ne sera directement accessible qu’à quelques Genevois

    Jusqu’en 2040 au moins, malgré la mise en service du CEVA dès 2020, la gare de l’Aéroport ne pourra être accessible sans changement de train qu’aux habitants du canton de Genève proches des gares de Cornavin et de Versoix. Tous les autres Genevois devront changer de train à Cornavin. Jusqu’en 2040 au moins, aucun voyageur de Haute-Savoie, des Trois-Chênes, des Eaux-Vives, de Champel, de Carouge et de Lancy,  de l’Ain, de Bellegarde, de La Plaine, de Russin, de Satigny, de Meyrin, de Tannay, de Mies, de Pont-Céard, de Creux-de-Genthod, de Genthod-Bellevue, des Tuileries, de Chambésy, de Sécheron ne pourra accéder à l’aéroport en train, sauf à changer à Cornavin.

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  • L’Etat a déjà condamné la boucle ferroviaire de l’Aéroport.

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    2016.03.04 Boucle Aér. côte à côte GeReR & Etat.jpg

    En 2018, dans une année, commenceront les travaux d’élargissement de deux à trois voies par sens de circulation du tronçon autoroutier compris entre l’aéroport et le Vengeron. Ce chantier nécessite de démolir et de remplacer 4 ponts, de revoir de fond en comble la jonction du Grand-Saconnex, et traverse la halle 6 de Palexpo.

    Le projet Genève Route et Rail propose une boucle ferroviaire que réaliserait le prolongement de l’antenne ferroviaire de l’aéroport jusqu’à ce qu’elle rejoigne la ligne de Lausanne peu avant la halte de Genthod-Bellevue. Ce nouveau tronçon ferroviaire longerait donc l’autoroute sur le tronçon à élargir.

    L’Etat n’aura rien fait pour réserver ce tracé ferroviaire. Autant dire qu’il a ainsi condamné ce projet de boucle ferroviaire, parce qu’il tient mordicus à son absurde « raquette ». Cui bono? à qui la "Raquette" profitera-t-elle? Je fais parvenir une bouteille de Dézaley à ceux qui pourraient me fournir une réponse raisonnable !

    Quelle différence y a-t-il entre démocratie et dictature ? En dictature, le pouvoir s’adresse à ses administrés en leur intimant « ferme-là ! », en démocratie, le pouvoir susurre « cause toujours !». Genève est donc bien une démocratie.

    En Suisse, et à Genève, la démocratie est assez directe, grâce notamment aux droits de referendum et d’initiative. C’est le dernier recours que je peux imaginer contre le refus de l’Etat de Genève de ne serait-ce qu’examiner le projet Genève Route et Rail, de le mettre en parallèle avec ses propres projets, et d’informer les citoyens du résultat de cette analyse.

    Pour aller plus loin :

    http://www.gerer.ch/

    https://sites.google.com/site/geneverailroute/etude