Si le Grand Conseil décide un crédit pour étudier la traversée du Lac sans exiger que ce crédit serve exclusivement à la recherche d’un bon tracé, il faudra que les citoyens le contestent. Le tracé retenu jusqu’ici par l’administration est basé sur une étude de faisabilité datant de 2011, qui a montré que ce tracé est faisable. Mais est-il intelligent, est-il le meilleur? Aucune étude ne le montre ; au contraire, ses défauts sont déjà patents : il coûterait très cher, passerait par des zones géologiquement très difficiles, traverserait des réserves naturelles précieuses, bouleverserait la campagne, les poids lourds (les transports publics ?) y seraient d’après Monsieur Traversée du Lac interdits! Bref c’est un très mauvais tracé, faisable, oui, mais très mauvais.
La démarche à adopter pour l’étude qui reste à faire avant toute autre, je l’ai décrite ici il y a quelques semaines : http://leblogderodolpheweibel.blogspirit.com/archive/2018/03/12/a-la-pointe-la-bise-a-balaye-l-ouvrage-290613.html
Sans garantie sur ce point, essentiel, un referendum sera indispensable.