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Le blog de Rodolphe Weibel - Page 2

  • Des cachotteries, pour cacher une crasse mpéritie

    Pour lire le dessin agrandi, cliquer sur lui

    2019.03.06 Carte Daniel mélange GeReR &Etat.jpg

    Pendant de nombreuses années, l’aéroport accueillait 6 trains par heure. Après réalisation de l’extension souterraine de la gare de Cornavin, l’aéroport pourrait en accueillir 9, trois de plus que par le passé. C’est beaucoup trop peu : l’aéroport doit pouvoir être desservi par des trains venant du Valais, de Zurich par Berne, de Zurich par Bienne, de Bâle, de Lucerne, de Lyon, de l’Ain et de la Haute Savoie. Il doit en outre être raccordé au réseau de Léman Express. La capacité de la gare de l’aéroport devrait atteindre 22 trains par heure, comme l’atteint celle de la gare de l’aéroport de Zurich, qui dispose de mêmes infrastructures : deux quais et 4 voies.

    Or même si tout se passerait comme les adversaires de la boucle le souhaitent, ils ne disposeraient, en 2038,

    • que d’une extension souterraine de la gare de Cornavin dont la capacité aurait modestement passé de 34 à 37 trains par heure (+10%), et
    • d’une augmentation de seulement 3 trains par heure de la capacité de la gare de l’aéroport, restée en impasse, et ne pourrait accueillir que 9 trains par heure alors qu’il en faudrait le double.

    Ça coûterait deux milliards, ce serait très cher, pour très peu de résultat !

    On ne sait pas encore comment se réaliserait le tunnel à 2 voies reliant Cornavin à l’aéroport par les Nations. Ce qui serait nécessaire dans le projet des adversaires de la boucle, ce serait l’extension souterraine à l’aéroport et (il faut insister sur ce point) la seconde étape de l’extension souterraine de Cornavin.

    Cette seconde phase d’extension souterraine de la gare de Cornavin, qui coûterait un milliard supplémentaire, bouleverserait une seconde fois pendant 10 ans toute la zone urbaine qui s’étend de la rue des Gares jusqu’au-delà de la rue de La Servette, au bas du quartier des Grottes. Si les adversaires de la boucle poursuivent leur conception, les habitants, les commerçants, les gens d’affaires et les usagers des transports publics devraient supporter deux fois dix ans de chantiers, à un intervalle de temps inconnu. Parce qu’ils ont à raison peur que lors des enquêtes publiques les genevois vont s’opposer à cette dévastation, les adversaires de la boucle se démènent pour cacher leurs intentions.

    On trouve tout de même des preuves de cette seconde phase d‘extension de la capacité de la gare de Cornavin :

    • Une preuve récente émane de la République et canton de Genève (c’est moi qui souligne) : Cette mesure nécessitera l’enclenchement de la deuxième phase de la gare souterraine de Cornavin (extension de 2 voies supplémentaires). Source : Plan directeur cantonal 2030 Fiche B01des Fiches B-mobilité du  au chapitre Développer le réseau ferroviaire pour les transports de voyageurs – Dossier – Problématique et enjeux – Nouvelles radiales, page 204.)
    • J’ai interrogé l’OFT-Office fédéral des transports. Voici sa réponse (c’est moi qui souligne) : Comme vous le savez, le projet actuel de gare souterraine à Genève-Cornavin comprend un quai avec deux voies de circulation. Ce projet a néanmoins été conçu de manière à être compatible avec la réalisation d’une extension non planifiée à ce jour. Source : Correspondance du 1er octobre 2025

     

    Les adversaires de la boucle prévoient donc bien deux phases d’extension de la capacité de Cornavin, une extension sous-souterraine de la gare de l’aéroport, et une ligne ferroviaire souterraine qui relie l’une à l’autre ces deux gares en passant par Les Nations.

    Tout ça coûterait 5 milliards, s’étendrait sur plusieurs décennies, se heurterait très probablement à de multiples oppositions, qu’arbitreraient les tribunaux (le TF), qui s’étonneraient qu’aucune étude comparative des deux solutions ait été réalisée, malgré l’énormité des enjeux: Un ordre de grandeur de coût de 4 milliards (la boucle un milliard – le concept des adversaires de la boucle 5 milliards), d’un ordre de grandeur d’un million de tonnes de CO2 qui serait dégagé par les chantiers, des bouleversements économiques et sociaux pendant plusieurs décennies.

    Cela fait maintenant plus de 15 ans que les "partenaires", la Confédération, le canton et la ville de Genève, et les CFF, se sont réunis, en secret déjà,  pour décider que l'extension du noeud ferroviaire de Genève, rendue nécessaire par l'aboutissement du CEVA, serait réalisé par l'ajout à côté des voies actuelles de 2 quais et 4 voies, ce qui nécessiterait la démolition d'une rangée d'immeubles. En secret donc: il a fallu qu'un habitant du quartier rencontre fortuitement un topographiste pour que le quartier apprenne ce que les "partenaires" avaient dévidé. 15 ans plus tard, les "partenaires" cachent encore qu'ils prévoient une seconde extension souterraine de la gare de Cornavin, qui nécessiterait de nouveau la même démolition d'immeubles que celle prévue en 2009.

    Et bien sûr, les "partenaires" refusent systématiquement de procéder à une étude qui comparerait leur "travail" avec la boucle. Ils en craignent le résultat: la déchéance.  Ils sont prêts à faire payer 4 milliards publics pour sauver leur peau

  • Les adversaires de la boucle dévoient

    L’extension de la gare de Cornavin se réalisera en deux étapes qui boulverseront le bas du quartier des Grottes.

    L’OFT-Office fédéral des transport et  les CFF avouent que l’extension de la capacité de la gare de Cornavin prévoit deux quais et 4 voies souterraines qui se réaliseraient en deux étapes, qui nécessiteraient la démolition de 8 immeubles sur le front du quartier des Grottes, qui provoqueraient deux chantiers de 10 années chacun, coûtant des milliards.

     

    Pour agrandir, clquer sur la planche

    2023.01.03 Preuve 2 phases.jpg

    CFF - Extension de la gare de Genève-Cornavin : une équipe au cœur du projet, HEPIA, le 20 octobre 2022

    En affirmant la nécessité de trouver une solution pour allonger au maximum la phase d’utilisation des infrastructures de l’étape 1, les CFF confirment qu’une seconde étape est nécessaire.

    Parmi les explications accompagnant le Plan directeur cantonal 2030, ce paragraphe: À long terme, des branches supplémentaires du réseau régional Léman Express sont indispensables. La réalisation d’une diamétrale permettra de desservir les centres régionaux ou les agglomérations régionales au-delà de 2030, notamment d’une part l’aéroport et le secteur ZIMEYSA et d’autre part Bernex et Cherpines. Cette mesure nécessitera l’enclenchement de la deuxième phase de la gare souterraine de Cornavin (extension de 2 voies supplémentaires). ()Fiche B01 des Fiches B-mobilité du Plan directeur cantonal 2030 mis à jour, au chapitre Développer le réseau ferroviaire pour les transports de voyageurs – Dossier – Problématique et enjeux – Nouvelles radiales, page 204.)

     

    Dans un courrier échangé avec votre serviteur :

    Le 16 septembre 2025, j’ai adressé à l’OFT la question suivante :

    Madame, Monsieur,

     Une extension souterraine de capacité de la gare de Cornavin est actuellement à l'étude. Elle comprend un quai et deux voies. Est-ce qu'une seconde extension souterraine comprenant un quai et deux voies supplémentaires est envisagée ?

     Vous remerciant d'avance de votre réponse, je vous adresse mes salutations distinguées.

     Rodolphe Weibel

    Le 1er octobre 2025, j’ai reçu cette réponse :

    Monsieur,

     Nous avons bien reçu votre demande du 16 septembre 2025 et pouvons y répondre comme suit. Comme vous le savez, le projet actuel de gare souterraine à Genève-Cornavin comprend un quai avec deux voies de circulation. Ce projet a néanmoins été conçu de manière à être compatible avec la réalisation d’une extension non planifiée à ce jour.

    Meilleures salutations,

    Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication DETEC

    Office fédéral des transports OFT

     

    La capacité de la première étape d'extension de Cornavin actuellement à l'étude augmenterait celle de l'aéroport de 3 trains par heure. Elle passerait de 6 à 9 trains par heure. Les adversaires de la boucle savent parfaitement qu'une seconde étape d'extension est indispensable. Sans elle, la capacité de la gare de l'aéroport resterait limitée à 9 trains  par heure, alors qu'il en faudrait au moins 18. Ils le savent, mais foncent dans le mur. Ils sont dévoyés.

    La solution des adversaires de la boucle de l'aéroport ne lui a jamais été sérieusement comparée. Pourquoi? les adversaires seuls le savent.

    Comme d'habitude, ce document:

    2025.09.01 Mémoire technique 6 mars 2021mis à jour_compressed.pdf

  • La procédure d’approbation des plans s’approche

    Il y a encore des opposants à toute étude de la solution de la boucle. En voici un :

    Analyse de la situation 

    • Projet de boucle aéroportuaire : 

    La "boucle" de l'aéroport est un projet d'extension visant à améliorer la capacité et l'efficacité de la gare de Genève-Aéroport.

    • Inutilité des extensions de Cornavin : 

    L'affirmation suggère que la réalisation de cette boucle rendrait inutile toute extension de la gare de Cornavin.

    • Conclusion : 

    Cette interprétation est erronée car le projet de boucle est en soi une extension nécessaire pour l'aéroport et ne rend pas les extensions de Cornavin obsolètes, mais plutôt complémentaires ou alternatives à une solution unique.

     

    Il ne veut pas comprendre que l’effet de la boucle ne se limitera pas à augmenter la capacité de la gare de l’aéroport, mais qu’il divisera par deux le nombre de trains qui visiteront en une heure la gare de Cornavin, et que cette réduction est suffisante pour qu’il n’y ait aucun besoin d’extension de Cornavin.

    Sans la boucle, si ce sont 12 rapides qui desservent la gare de l’aéroport depuis Lausanne et au-delà, ces 12 rapides visiteront 24 fois en une heure à la gare de Cornavin. Avec la boucle, ces 12 rapides qui desservent la gare de l’aéroport depuis Lausanne et au-delà ne visiteront que 12 fois la gare de Cornavin.

    Actuellement, ce sont 34 trains qui visitent chaque heure Cornavin. L’extension de la gare de l’aéroport aura pour effet que la gare de Cornavin ne recevra plus que 22 trains par heure.

    L’extension de capacité de Cornavin gagnée par la réalisation de la gare souterraine de Cornavin est de 3 à 4 trains par heure. L’extension de capacité de Cornavin gagnée par la réalisation de la boucle est de 12 trains par heure.

    Le coût de l’extension de la gare de Cornavin est de 2 milliards, celui de la boucle est d’un milliard.

    L’extension de la gare de Cornavin nécessite 2 milliards de chantiers pendant une dizaine d’années en plein milieu urbain, celle de la boucle n’y nécessite aucun chantier.

    Les chantiers de l’extension de la gare de Cornavin dégageront 1,35 millions de tonnes de CO2, ceux de la boucle n’en dégageront que 270 milles.

     

    Toujours pas d’étude comparative sérieuse ? Ne pas investir quelques millions pour choisir la meilleure solution ?

     

     

    Das Genehmigungsverfahren für die Pläne rückt näher

    Es gibt immer noch Gegner, die sich gegen jede Untersuchung der Schleifenlösung aussprechen. Hier ist einer davon:

    Analyse der Situation

    • Projekt einer Flughafenschleife:

    Die „Schleife” des Flughafens ist ein Erweiterungsprojekt, das die Kapazität und Effizienz des Bahnhofs Genf-Flughafen verbessern soll.

    • Nutzlosigkeit der Erweiterungen von Cornavin:

    Die Behauptung suggeriert, dass die Realisierung dieser Schleife jede Erweiterung des Bahnhofs Cornavin überflüssig machen würde.

    • Fazit:

    Diese Interpretation ist falsch, da das Schleifenprojekt an sich eine notwendige Erweiterung für den Flughafen darstellt und die Erweiterungen von Cornavin nicht überflüssig macht, sondern vielmehr ergänzt oder als Alternative zu einer Einzellösung dient.

    Er will nicht verstehen, dass die Wirkung der Schleife sich nicht auf die Erhöhung der Kapazität des Flughafenbahnhofs beschränkt, sondern dass sie die Anzahl der Züge, die den Bahnhof Cornavin in einer Stunde anfahren, halbieren wird und dass diese Reduzierung ausreicht, um eine Erweiterung von Cornavin überflüssig zu machen.

    Ohne die Schleife würden die 12 Schnellzüge, die den Flughafenbahnhof von Lausanne und darüber hinaus anfahren, den Bahnhof Cornavin 24 Mal pro Stunde passieren. Mit der Schleife würden diese 12 Schnellzüge, die den Flughafenbahnhof von Lausanne und darüber hinaus anfahren, den Bahnhof Cornavin nur 12 Mal passieren.

    Derzeit halten stündlich 34 Züge in Cornavin. Durch den Ausbau des Flughafenbahnhofs werden in Cornavin nur noch 22 Züge pro Stunde halten.

    Die durch den Bau des unterirdischen Bahnhofs Cornavin gewonnene Kapazitätserweiterung von Cornavin beträgt 3 bis 4 Züge pro Stunde. Die durch den Bau der Schleife gewonnene Kapazitätserweiterung von Cornavin beträgt 12 Züge pro Stunde.

    Die Kosten für den Ausbau des Bahnhofs Cornavin belaufen sich auf 2 Milliarden, die für die Schleife auf 1 Milliarde.

    Der Ausbau des Bahnhofs Cornavin erfordert 2 Milliarden Bauarbeiten über einen Zeitraum von etwa zehn Jahren mitten in der Stadt, während für die Schleife keine Bauarbeiten erforderlich sind.

    Die Bauarbeiten für die Erweiterung des Bahnhofs Cornavin verursachen 1,35 Millionen Tonnen CO2, die für die Schleife nur 270 Tausend.

    Immer noch keine seriöse Vergleichsstudie? Warum nicht ein paar Millionen investieren, um die beste Lösung zu finden?

     

    2025.09.01 Mémoire technique 6 mars 2021mis à jour_compressed.pdf