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L’indifférence au CO2 des administrations de tutelle du chemin de fer

Un préalable qu’il faut répéter, répéter encore, répéter sans cesse :

Le nœud ferroviaire de Genève doit permettre la visite de Genève de 38 trains par heure : 16 venant de l’est (4 IC, 4 IR, 4 RE, 4R), 12 venant de l’ouest et 10 venant du sud.

La boucle de l’aéroport, coûtant un milliard, dont le financement est déjà assuré, peut réaliser cet objectif d’ici 2035.

Le concept des autorités et administrations en charge des transports, coûtant 5 milliards, dont seulement 1,6 milliards sont financés, ne peut en aucun cas réaliser l’objectif avant 2050.

 

Ce n’est pas une question d’appréciation. Il ne s’agit pas de décider s’il vaut mieux acheter un Rafale français ou un F 35 américain ou un autre encore, qui ont tous leurs avantages et leurs inconvénients, qu’il faut pondérer avant de les mettre en balance, qui se règlent à quelques pourcents près.

Non ce n’est pas une question qui se règle à quelques pourcents près. La solution des autorités et administrations en charge des transports coûterait environ 5 milliards, 500 pourcents de la solution de la boucle de l’aéroport, qui n’en coûtera qu’un.

La boucle ferroviaire de l’aéroport est constituée d’ouvrages de même nature que la solution des administrations. Il est raisonnable de considérer que les chantiers de la solution des administrations émettront 5 fois plus de CO2 que ceux de la boucle ferroviaire.

De nombreuses études ont établi la quantité de CO2 émise par de tels chantiers. Par exemple celle-ci, qui porte sur le tunnel ferroviaire de base du Brenner : https://mediatum.ub.tum.de/doc/1295092/1295092.pdf

La consultation de plusieurs de telles études m’a amené à considérer que les chantiers des deux solutions envisagées à Genève dégageraient 270 grammes de CO2 par franc dépensé : 270'000 tonnes de CO2 pour la boucle, 1'350'000 tonnes pour la solution des administrations, 1'080'000 de plus.

Les administrations de tutelle des chemins de fer, au 1er rang le DETEC, ont jusqu’aujourd’hui obstinément refusé d’examiner la solution de la boucle, se bornant à énoncer des critiques gratuites.

A propos de l’émission de CO2 par les chantiers, rien ; pas une remarque, pas une critique, rien. Sans doute sont-elles convaincues par mes arguments.

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