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  • Ein milliardenschwerer öffentlicher Betrug

    Die Kapazität des Schienennetzes in Genf ist an ihre Grenzen gestoßen, während die Nachfrage stark zunehmen wird. Es ist beabsichtigt, die derzeitige Kapazität zu verdoppeln.

    Zwei Lösungen stehen einander gegenüber: die vom Kanton Genf und der Eidgenossenschaft vorgeschlagene - nennen wir sie "offizielle" - und die der "Schleife" des Flughafens, die 1980 von den SBB bei der Schaffung der Flughafenbahn geplant wurde.

    Beide Lösungen hätten nach Fertigstellung die gleiche Kapazität und erfüllten das gleiche Ziel: Sie würden beide die Bahnversorgung verdoppeln. Sie haben daher den gleichen Wert.

    Aber keineswegs die gleichen Kosten: Die Schleife würde eine Milliarde kosten, die offizielle würde fünf kosten. Meine Zahlen wären falsch? Die Schleife würde zwei Milliarden kosten und die offiziellen vier? Na und ? Es wären immer noch zwei Milliarden, um die die Verkehrsbehörden von Bund und Kantonen seit 8 Jahren versuchen, Schweizer und Genfer Steuerzahler zu betrügen. Zwei Milliarden: eine sehr ausreichende Summe, um eine Untersuchung einzuleiten. Wenn zwischen den Kosten der offiziellen Lösung und denen der Schleife nur eine halbe Milliarde Differenz wäre, wäre eine solche Untersuchung offensichtlich immer noch gerechtfertigt.

    Betrügen, auf Französisch "escroquer". Finden Sie das Wort stark? Welches Wort soll man verwenden, um der Diebstahl der durch die für den Verkehr zuständigen Verwaltungen auf Kosten der Schweizer und Genfer Steuerzahler zu bezeichnen. Wie können sich diese vorstellen, dass die öffentliche Hand das Vertrauen, das sie in sie setzen, missbrauchen kann, zu ihrem Profit?

    Es gibt nur einen möglichen Grund, warum sich diese Verwaltungen und die sie betreuenden Behörden bis heute, fast 10 Jahre lang, hartnäckig geweigert haben, eine vergleichende Studie der beiden Lösungen durchzuführen. Das BAV-Bundesamt für Verkehr hat behauptet, eine solche Studie durchgeführt zu haben, musste aber später zugeben, dass es die Studie, die es angeblich durchgeführt hatte, nie durchgeführt hatte.

    Der einzig plausibel Grund für diese Ablehnung durch die Verwaltungen einer Vergleichsstudie besteht darin, dass sie sich bewusst sind, dass sie in den Jahren 2008-2010 die von ihnen verantwortete Entwurfsarbeit verpfuscht haben, und befürchten, eine schwere Strafe verhängen zu müssen, wenn die Vergleichsstudie zum Schluss kommt, dass die Schleife überlegen ist.

    Das Geld, das die Steuerzahler dem Staat zur Verfügung stellen, muss als Gegenleistung das Gemeinwohl haben, nicht die Deckung von Fehlern versagender öffentlicher Verwaltungen.

    Letzter Punkt: Die Milliarden, um die es geht, ob zwei oder vier, wurden bisher nur minim angetastet (hundert Millionen?). Die Schleife besteht aus mehreren Strukturen, die über ihre Route verteilt sind, die meisten davon auf öffentlichem oder privatem CFF-Grund. Sie kann also in etwa zehn Jahren realisiert werden – ihre Finanzierung durch den Bund (1,1 Milliarden) steht bereits zur Verfügung –, während das offizielle Projekt ohnehin nicht vor 2050 erfolgen kann (bisher keine Zusage des Bundes). Es ist daher technisch und wirtschaftlich keineswegs zu spät, die offizielle Lösung aufzugeben und die der Schleife wieder aufzunehmen.

    Sich weigern, eine Studie durchzuführen, die die offizielle Lösung und die der Schleife vergleicht, wenn man dazu in der Lage ist, wird zum Komplizen dieses Betrugs auf Kosten der Bevölkerung und zum Vorteil abgeschweifter Verwaltungen.

    2021.01.18 Mémoire techniqueAmendé 6 mars 2021.pdf

  • Une escroquerie publique de plusieurs milliards

    La capacité du réseau ferroviaire à Genève a atteint ses limites, alors que la demande va fortement croître. Il est envisagé de doubler la capacité actuelle.

    Deux solutions s’affrontent : celle proposée par le Canton de Genève et la Confédération – appelons-la « l’officielle » - et celle de « la boucle » de l’aéroport, prévue dès 1980 par les CFF lors de la création de la desserte ferroviaire de l’aéroport.

    Les deux solutions auraient à leur achèvement la même capacité, satisfaisant le même objectif : elles permettraient toutes deux le doublement de l’offre ferroviaire. Elles ont donc la même valeur.

    Mais pas du tout le même coût : la boucle coûterait un milliard, l’officielle en coûterait 5. Mes chiffres seraient faux ? la boucle coûterait deux milliards et l’officielle 4 ? Et alors ? Ce seraient tout de même deux milliards que les autorités fédérale et cantonale en charge des transports tentent depuis 8 ans d’escroquer aux contribuables suisses et genevois. Deux milliards : un montant très suffisant pour déclencher une enquête. N’y aurait-il qu’un demi-milliard d’écart entre le coût de la solution officielle et celui de la boucle, une telle enquête se justifierait évidemment encore.

    Escroquer. Vous trouvez fort le mot ? Selon CNRTL, escroquer, c’est voler quelqu’un en abusant de sa confiance. Dans le cas présent : voler le contribuable en abusant de sa confiance en ses administrations.

    Il n’y a qu’une raison possible pour que ces administrations et les autorités qui les couvrent aient obstinément refusé jusqu’aujourd’hui, depuis bientôt 10 ans, de réaliser une étude comparative des deux solutions. L’OFT-Office Fédéral des Transports a bien prétendu avoir réalisé une telle étude, mais a dû par la suite avouer n’avoir jamais fait l’étude qu’il avait prétendu avoir réalisé.

    L’unique raison plausible de ce refus par les administrations d’une étude comparative, c’est qu’elles sont conscientes d’avoir en 2008 – 2010 bâclé le travail de conception dont elles ont la charge et craignent d’avoir à subir une lourde sanction si l’étude comparative conclut à la supériorité de la boucle.

    L’argent procuré à l’Etat par les contribuables doit avoir pour contrepartie le bien public, pas la couverture de fautes d’administrations publiques défaillantes.

    Dernier point : les milliards en jeu, que c’en soient deux ou 4, ne sont à ce jour qu’à peine entamés (une centaine de millions ?). La boucle est constituée de plusieurs ouvrages répartis sur son trajet, la plupart sur domaine public ou domaine privé des CFF. Elle peut de ce fait se réaliser en une dizaine d’années - son financement par la Confédération (1,1 milliard) est déjà disponible -, alors que l’officielle ne peut en aucun cas l’être avant 2050 (à ce jour aucun engagement de la Confédération). Il n’est donc nullement trop tard, techniquement et économiquement, pour renoncer à la solution officielle et reprendre celle de la boucle.

    Refuser de faire réaliser une étude comparant la solution officielle et celle de la boucle quand on en a le pouvoir, c’est se rendre complice de cette escroquerie au dépens de la population et au profit d’administrations dévoyées.

     

    Pour en savoir plus:

    2021.01.18 Mémoire techniqueAmendé 6 mars 2021.pdf

  • Violation par des organes de l'Etat des Constitutions fédérale et genevoise

    La Tribune a publié hier l'article intitulé À Genève, les déplacements en voiture devront  diminuer de 40% en huit ans

    https://www.tdg.ch/a-geneve-les-deplacements-en-voiture-devront-diminuer-de-40-en-huit-ans-109265208331

     
    Un lecteur de cet article, M. Jelmini, a fait le commentaire suivant:

    “Tout ce qu'il [le Département des Infrastructures] doit planifier”, c'est rendre traversante la gare de l'aéroport, actuellement en cul de sac, et planifier la construction d'une boucle ferroviaire passant par l'aéroport.

    Espérons que le/la Conseiller/lère d'État qui succédera à M. Dal Busco sera plus lucide que ses deux prédécesseurs. Et qu'il/elle respectera l'art. 9 de la Constitution genevoise, ainsi libellé:

    1 L’État agit au service de la collectivité (...).

    2 L’activité publique se fonde sur le droit et répond à un intérêt public. Elle est proportionnée au but visé.

    3 Elle s’exerce de manière transparente, conformément aux règles de la bonne foi (...).

    4 Elle doit être pertinente, efficace et efficiente.

    L'art. 9 de la Constitution fédérale va dans le même sens :

    “Toute personne a le droit d’être traitée par les organes de l’État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.”

    Dans l'affaire de l'accroissement de capacité du noeud ferroviaire de Genève, le Département des infrastructures n'a cessé de faire preuve de mauvaise foi et de tromper la population. Faudra-t-il que le Parlement cantonal et le Parlement fédéral le remettent à l'ordre, puisque tous deux ont été saisis de l'affaire, qui est actuellement examinée aussi bien par les commissions des transports des Chambres fédérales que par la Commission des transports du Grand Conseil genevois ?