La construction du tunnel de 57 kilomètres qui permet aux trains de traverser les Alpes à plat, en droite ligne, à bonne vitesse, m'a fait supposer que la ligne historique, ses lacets, ses tunnels hélicoïdaux, malgré son évident caractère pittoresque, serait délaissée; par les trains de marchandises, qui ne se soucient pas de pittoresque, mais aussi par les voyageurs.
Au même moment, la construction d'une seconde galerie routière a été envisagée par nos autorités.
Les deux galeries, le tunnel ferroviaire historique et l'actuelle galerie routière, ont leurs portails tout proches les uns des autres, de part et d'autre de la montagne, à Airolo et à Göschenen.
La simultanéité des deux réalisations et la disposition des lieux m'ont amené à proposer de transformer le tunnel historique en seconde galerie routière, et d'aménager les rampes ferroviaires pour un trafic essentiellement touristique. Cette proposition est décrite ici:
Nos autorités ont refusé d'entrer en matière.