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  • On verra ce qu’en pensent les juges

    Les tenants de la boucle disposent d’arguments solides.

    Ses adversaires non : parce qu’en juin 2020 le Grand Conseil a refusé le crédit d’une étude comparant deux solutions, celle de la boucle et celle de ses adversaires, on clame que la boucle est définitivement balayée.

    C’est évidemment faux, c’est probablement un leurre : il reste encore deux ans avant les enquêtes publiques des procédures d’approbation des plans. Les Genevois peuvent encore lancer d’ici là des initiatives, un referendum : ni la ville ni le canton n’ont encore réuni complètement le financement.

    Il y a des intérêts publics, mais aussi des intérêts privés. Les Genevois pourront aussi déposer des oppositions : des chantiers de plusieurs milliards en pleine ville, durant 10 ans, susciteront sans doute des oppositions et des recours qui conduiront aux tribunaux, jusqu’au Tribunal fédéral. Etonnés qu’aucune étude comparative n’ait été réalisée, les tribunaux mandateront des experts.

    Il y a très largement de quoi avancer aux tribunaux des arguments pertinents : la différence de coûts, d’un à 5 milliards, la différence de dégagements de CO2 par les chantiers, de 270'000 à 1,35 millions de tonnes de CO2, des chantiers bouleversant tout un quartier pendant 10 ans, peut-être 20 ans ou même 30.

    Du côté des adversaires de la boucle, il ne reste rien des deux seuls arguments avancés par ses adversaires :

    • Le Professeur de l’EPFL Daniel Emery a clairement soutenu que la boucle est compatible au système cadencé,
    • La boucle étant exploitée alternativement dans les deux sens, les trajets Cornavin – Lausanne et Aéroport – Lausanne sont alternativement empruntés dans le temps minimum actuel. Une fois sur deux, c’est le trajet Cornavin-Lausanne qui est le plus rapide, la seconde fois c’est le trajet Aéroport – Lausanne.

    On verra ce qu’en pensent les juges.

     

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