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Désinvolture de l’administration genevoise en charge des transports

C’est la loi : c’est désormais la Confédération qui paie et donc décide des aménagements du réseau ferroviaire suisse après avoir consulté les cantons sur leurs souhaits en trafic régional. Sauf toutefois si un canton ou une commune veut autre chose que ce que veut la Confédération, convainc celle-ci de l’intérêt de sa proposition et accepte de payer son surcoût éventuel.

C’est ce que Genève a fait et obtenu en demandant d’étendre la gare de Cornavin en sous-sol, moyennant une participation d’environ un demi-milliard, alors que la Confédération voulait cette extension en surface.

Désinvolture envers la Confédération.

Il faut toutefois relever que la ville et le canton n’ont fait leur demande qu’après avoir d’abord acquiescé à la solution en surface présentée par la Confédération, avec la caution technique des CFF, avant de changer d’avis à l’instigation des gens du quartier des Grottes : aux yeux de la Confédération, du Canton, de la Ville et des CFF, jusqu’en février 2014, l’extension de Cornavin était réglée : elle se réaliserait en surface.

Désinvolture envers les Genevois.

Rappelons-le, c’est en rencontrant fortuitement des géomètres que des gens des Grottes ont appris les intentions des administrations : démolir le bas du quartier pour ajouter deux quais et 4 voies à côté des voies actuelles. Imaginez le choc !

Désinvolture encore envers la Confédération.

Genève ne doit pas s’étonner que la Confédération privilégie à son détriment le développement ferroviaire d’autres villes et cantons : l’administration genevoise s’est également montrée pour le moins désinvolte à l’égard de la Confédération. C’est évidemment à Genève qu’il incombait de mesurer l’acceptabilité publique du projet d’extension en surface de Cornavin.

Désinvolture encore envers les Genevois.

Leur présenter ce projet comme définitivement adopté, puis de le défendre avec acharnement, en prétendant que la réalisation en sous-sol n’était pas possible. Quelques années plus tard, elle l’était ... Il a fallu une initiative.

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