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L’intérêt général (2)

2019.01.19 Cartes Daniel côteàcôte.jpg

Deux conceptions s’opposent donc pour résoudre le problème de l’insuffisante capacité du nœud ferroviaire de Genève.

A)   La boucle de Bellevue, réalisable d’ici 2030, coûtant 0,8 milliards.

B)   La solution « officielle », qui passe par 3 étapes successives, toutes trois indispensables :

1. 1ère extension souterraine de Cornavin, 1,7 milliards, réalisable d’ici 2030,

2. 2ème extension souterraine de Cornavin, 1,0 milliard, réalisable d’ici 2045,

3. seconde gare de l’aéroport, avec sa propre ligne pour la relier à Cornavin, 2,0 milliards, réalisable d’ici 2045.

En tout, 4,7 milliards. La seconde gare de l’aéroport est indispensable à la résolution complète du problème de capacité du nœud ferroviaire, et n’est possible qu’après extension complète de la capacité de la gare de Cornavin.

 

Les deux solutions offrent à peu près les mêmes possibilités fonctionnelles : elles permettent à peu près les mêmes fréquences de trajets entre les nombreuses gares et haltes du réseau. Elles ont donc la même valeur d’environ 0,8 milliards. La même valeur, mais pas le même coût : l’une coûte 5 fois plus que l’autre.

° Dépenser 4,7 milliards pour une solution qui en vaut 0,8, c’est en jeter 3,9 par la fenêtre.

° Dépenser 1,7 milliards pour la 1ère extension souterraine de Cornavin, c’est déjà en jeter 0,9 par la fenêtre, dont 0,55 de la ville et du canton, pour en outre un résultat très inférieur à ce qu’offre la boucle.

Le processus est lancé. CFF et ingénieurs sont mandatés pour étudier comment dépenser au mieux ces 1,7 milliards : ce faisant, ils font ce que la Confédération, la ville et le canton de Genève sont convenus de leur demander. Si la Confédération, la ville et le canton leur avaient demandé de trouver la meilleure solution au problème du nœud de Genève, il ne fait aucun doute que ceux-ci auraient aussi envisagé et étudié la solution de la boucle.

Rien  n’est pourtant perdu ! les dépenses d’études engagées dans la mauvaise voie (quelques millions) ne sont rien en regard du désastre à venir : d’abord un gaspillage de 900 millions et un bouleversement de Montbrillant,  puis encore 3 milliards pour un second bouleversement de Montbrillant et enfin une seconde gare à l’aéroport avec sa propre ligne de desserte.

 

L’intérêt général impose aujourd’hui une étude comparant la solution de la boucle avec la solution officielle telle qu’elle serait après réalisation de la seconde gare de l’aéroport.

Il faut faire cette comparaison aujourd’hui, parce que c’est aujourd’hui que les deux concepts divergent : la solution de la boucle rend inutile l’extension souterraine de Cornavin.

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