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L’intérêt général

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D’aucuns soutiennent qu’il serait bon de réaliser la 1ère extension souterraine de Cornavin, puis de quitter la voie dans laquelle cette 1ère extension engage - une seconde extension à Cornavin et une seconde gare de l’aéroport desservie par sa propre voie nouvelle - pour réaliser la boucle. Cela ne tient pas debout.

En décembre 2015, Confédération, Ville et Canton se sont mis d’accord pour se répartir le coût de la 1ère extension de Cornavin, 1,65 milliards, de la façon suivante : 1,1 milliard à la Confédération, 440 millions au Canton, 110 millions à la Ville.

Les 1,1 milliards que la Confédération s’est engagée à dépenser pour augmenter la capacité du nœud ferroviaire de Genève ne sont pas une subvention. Depuis 2014, c’est à elle, la Confédération, de payer tous les coûts de l’infrastructure ferroviaire. En principe, ce devrait être à elle de payer l’entier de ce coût de 1,65 milliards. C’est donc le Canton et la Ville qui subventionnent de 550 millions la Confédération, non pas la Confédération qui subventionne le Canton et la Ville de 1,1 milliards.

C’est à tel point exact que Canton et Ville affirment que la Confédération devra leur restituer les 550 millions après réalisation de la seconde étape d’extension de Cornavin. Pour soutenir cette prétention, ils avancent que la seconde étape d’extension de Cornavin permettra d’éluder la réalisation de deux sauts-de-mouton, l’un à Châtelaine, l’autre peu après la halte de Sécheron, empiétant sur les jardins de l’ONU.

En conséquence logique, si la seconde étape d’extension de Cornavin ne se réalise pas, les deux sauts-de-mouton deviennent indispensables. Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont la Ville et le Canton qui l’affirment ! Et donc, si la seconde étape d’extension de Cornavin ne se réalise pas, la Ville et le Canton ne récupéreront pas leurs 550 millions, et la Confédération  perdrait ses 1,1 milliards, puisque la boucle les aurait économisés.

Tout ça tient du plus vulgaire marchandage. L’intérêt général ? Il n’en est pas question dans ce débat !

L’intérêt général impose une étude comparative  des deux solutions qui s’opposent à l’échéance de 2050, puisque

  1. les deux solutions prétendent porter jusqu’à ce terme, et
  2. qu’une perspective relativement lointaine est absolument indispensable aux décisions à prendre aujourd’hui.

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