D’aucuns pensent qu’il ne faut pas renoncer à l’extension souterraine de Cornavin, parce que Genève y perdrait la somme de 1,1 milliard que la Confédération est d’accord d’y dépenser. C’est une grave erreur : renoncer à l’extension de Cornavin, c’est au contraire tout bénéfice et pour Genève, et pour la Confédération !
Il faut inviter la Confédération à accepter la solution de la boucle de l’aéroport (0,8 milliard) et à la payer, libérant Ville et Canton de toute participation financière à la résolution du problème de capacité du nœud ferroviaire de Genève.
Il faut inviter la Confédération à accepter la solution de la boucle de l’aéroport pour que l’aéroport soit accessible au trafic régional RER dès 2030, plutôt qu’en 2045 seulement.
Il faut inviter la Confédération à accepter la solution de la boucle de l’aéroport pour éviter que Genève ait à supporter deux à trois décennies de formidables chantiers en pleine ville, autour de Cornavin, bouleversant le patrimoine urbain et portant lourdement atteinte à l’environnement.
Il faut inviter la Confédération à accepter la solution de la boucle de l’aéroport pour épargner aux contribuables de la Suisse toute entière une perte de 3,9 milliards (coût de la solution officielle 4,7 milliards, coût de la boucle de l’aéroport 0,8 milliard) : c’est son devoir !