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L’antenne autoroutière que forme la descente du vallon du Vengeron se prête tout naturellement à la traversé autoroutière du lac : elle existe, elle a été prévue pour cela, les habitations ont été maintenues à l’écart de ses nuisances.
L’Etat de Genève le sait bien, qui a proposé et étudié le problème de l’accostage de la traversée du lac à l’embouchure du Vengeron (Traversée du lac, contournement est de Genève, mars 2011). Mon projet reprend le projet dessiné par l’Etat.
L’intégration du ferroviaire à la traversée me semble offrir d’immenses avantages, je les ai mis en évidence dans des notes précédentes. L’étude montre que cela se donne très bien. Les caractéristiques des tracés sont assez serrées, mais parfaitement admissibles. Les déclivités ne dépassent pas 4 % (Durchmesserlinie à Zurich), et la vitesse de circulation atteindra environ 70 km/heure.
La traversée mixte que je propose offre
- un tracé autoroutier que l’OFROU a déclaré favorable à la répartition des trafics,
- un tracé ferroviaire raccourcissant d’une vingtaine de minutes les trajets entre la Côte « vaudoise » et les quartiers de la rive gauche de Genève, Eaux-Vives, Champel, et aussi les trois Chêne, Annemasse et la Savoie,
- un tracé facile, peu profond, ne rencontrant aucun obstacle technique.
Ce que montre la présente étude, c’est que la traversée s’intègre aussi sans difficulté majeure dans la géographie de la rive droite.
Faut-il le rappeler ? La Confédération s’est déclarée ouverte à l’examen d’une traversée autoroutière du lac selon le tracé que je propose, ce qui ouvre la perspective de son inscription dans l’arrêté fédéral sur le réseau des routes nationales, et donc la prise en charge financière de sa réalisation et de son exploitation. Mais ce sera à Genève de se réunir autour d’un tracé, parce que la Confédération ne s’engagera jamais dans une option qui ne serait pas soutenue par les Genevois.