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Inlassablement

De très notables personnalités du monde politique vaudois n’ont pas encore réalisé ce qui se passe à Genève. Il y a pourtant eu un article du Temps (https://www.letemps.ch/opinions/geneve-ferroviaire-un-contreprojet),

un article de Domaine public

(https://www.domainepublic.ch/articles/32768),

et mes articles de Blog.

Alors, inlassablement, une fois encore :

Les autorités fédérale, cantonale et communale se sont mises d’accord pour financer  une 1ère extension de la capacité de Cornavin, par 1,67 milliard. Elles savent parfaitement, les experts qu’elles ont ensemble  mandatés l’ont montré, que cette 1ère extension ne suffira pas, qu’il en faudra une deuxième, coûtant 1,0 milliard. Et enfin, sachant que ces extensions de Cornavin ne résoudront pas l’insuffisance de la desserte de l’aéroport, elles y prévoient une nouvelle gare, en-dessous de la gare actuelle, et une ligne nouvelle pour y accéder. Coût : 2,0 milliards au moins. En tout, l’extension nécessaire de la capacité du nœud ferroviaire de Genève coûterait 4,67 milliards. Qui paiera ? Certainement pas ces administrations !

 

La boucle de l’aéroport, prévue par les autorités et les CFF vers 1980, réalisée par un prolongement de l’antenne formée par la ligne qui dessert actuellement l’aéroport jusqu’à ce qu’elle rejoigne la ligne de Lausanne à proximité de Genthod-Bellevue, aura l’effet suivant : plutôt que de parcourir le tronçon Genthod – Cornavin – Aéroport une 1ère fois avant de le parcourir en sens inverse quelques minutes plus tard, tout train visitant l’aéroport depuis la Côte (vaudoise) ne le parcourra qu’une fois. Cette réduction de moitié du trafic entre Genthod, Cornavin et Aéroport rend inutile toute extension de Cornavin, toute gare supplémentaire de l’aéroport, toute liaison supplémentaire entre Cornavin et Aéroport.

 

La boucle rend de bien meilleurs services que les trois projets successifs des administrations. En outre, elle ne coûte que 740 millions, moins du sixième de ce que coûteraient les trois projets successifs des administrations.

 

Le comble de l’absurde n’apparaît pourtant qu’ici : pour éviter aux administrations coupables de cette pitoyable dérive de perdre la face, des personnalités qui se prétendent responsables proposent de ne plus discuter de la 1ère étape d’extension de Cornavin, de la réaliser, pour adopter la boucle ensuite ! sans blague ! Autrement dit, accepter de payer 1,67 milliards, de créer des emmerdes de chantier pendant une décennie, en pleine ville, pour rien, puisque la boucle, qui serait réalisée ensuite, aurait rendu cette étape inutile aussi.

 

Au secours ! Y a-t-il au Conseil des Etats, au Conseil National, dans les parlements cantonaux, des personnalités suffisamment indépendantes pour arrêter cette gabegie ?

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