Investir, c’est placer de l’argent pour créer un outil qui produit des produits – excusez-moi, je n’ai pas trouvé mieux ! Ces produits peuvent être matériels – une auto - ou immatériels – un conseil médical, rapporter de l’argent – l’électricité – ou du bien d’autre nature – les connaissances transmises à l’école.
Deux bâtiments scolaires nécessaires à la transmission des connaissances aux mêmes écoliers, de même nombre, coûteront à peu près la même chose. L’investissement pour créer l’outil – le bâtiment – rend les mêmes services, pour le même coût.
A Genève, quand il s’agit de chemin de fer, la Confédération, l’Etat et la Ville, pensent autrement. La boucle ferroviaire de l’aéroport et ses deux raccordements à Blandonnet et au Vengeron coûteront 740 millions. Les projets de l’Etat pour rendre autant de services, mais de moins bonne qualité, coûteraient 4,65 milliards (Cornavin 1, Cornavin 2, raquette et Aéroport 2), soit 4 milliards de plus.
Cela tombe sous le sens : ces 4 milliards de différence ne seraient pas un investissement, mais une pure dépense, sans contrepartie. Après réalisation, il n’en resterait rien, si ce n’est un très mauvais souvenir.
Y a-t-il un économiste dans le train ? Entre Berne et Genève ?
Pour en savoir plus: http://www.gerer.ch