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La traversée du Lac - Les faits, les faits encore, rien que les faits

Il y a deux semaines, le 31 mars, la TdG, par la plume de Monsieur Moulin, a donné l'information suivante: pendant des années, des centaines de tonnes de munitions non explosées ont été immergées dans le Lac, précisément sur le tracé prévu par l'Etat entre l'embouchure du Vengeron et la Pointe à la Bise. L'assainissement du site est évidemment indispensable avant les très complexes travaux prévus. Les dépenses croissent. La Confédération est disposée à inscrire la traversée du lac dans l'arrêté fédéral sur le réseau des routes nationales, de payer sa constrcution et son exploitation.

Il est donc temps de rappeler la position de l’Office fédéral des routes quant à cet ouvrage. Je reprends ici dans une large mesure un article présenté sur ce blog :

http://leblogderodolpheweibel.blogspirit.com/archive/2017/03/03/qui-a-decide-du-trace-de-la-traversee-du-lac-et-pourquoi-cel-282483.html

L’OFROU m’a écrit le 12 mai 2015 une lettre signée de son directeur Monsieur Röthlisberger, 2015.05.12 Lettre de OFROU.pdf. En voici l’essentiel (je rappelle que le tracé TL01 est à peu près celui de l’Etat par la Pointe à la Bise, tandis que le tracé TL05 est celui que je propose):

« L’étude préliminaire du 21 mars 2013 a permis de démontrer qu’aucun nouvel élément de réseau traversant le lac Léman (ni la variante TL05, ni la TL01) ne permet de résoudre le goulet d’étranglement sur la route nationale dans la région genevoise. C’est pour cela que nous avons décidé de poursuivre les études en vue de l’élargissement de l’infrastructure actuelle (seule mesure apte à garantir de manière durable la fonctionnalité de la route nationale). Aucune variante de traversée du lac ne sera réexaminée dans le cadre de ces études visant à éliminer au plus vite le goulet d’étranglement.

Si un complément de réseau « Traversée du Lac » venait à être intégré dans l’arrêté fédéral sur le réseau des routes nationales, nous aurons la possibilité de lancer des études relatives au tracé optimal de cette traversée.

Ces études ne se feraient plus alors sous l’angle « élimination du goulet d’étranglement » et votre variante pourrait alors être analysée et comparée avec les autres variantes envisageables. Par conséquent, le choix de la variante TL05 … ne constituera aucun préjudice pour ces analyses. Une prise de position de l’OFROU concernant votre variante ne pourra être donnée qu’après achèvement de ces futures analyses ».

Ainsi, aux yeux de l’administration fédérale des routes, le tracé reste complètement ouvert. Il résultera de considérations matérielles, comme le montant d’investissement, les coûts d’exploitation, les contraintes environnementales, l’efficacité fonctionnelle, etc., et la Confédération maîtresse de l’ouvrage conduira des études pour optimiser ces conditions matérielles. Le tracé Genève Route et Rail que je propose sera analysé et comparé en toute objectivité avec les autres variantes envisageables.

Parmi les contraintes déterminantes pour le tracé, les zones où ont été larguées au fond du lac des centaines de tonnes de munitions. Le tracé GeReR ne fait que frôler la principale zone concernée, à une profondeur de 10 mètres, alors que le tracé de l'Etat la traverse de part en part, à plus de 40 mètres de profondeur.

2017.04.16 Traversee Lac TdG Munitions.jpg

Source: Tribune de Genève, 31 mars 2017. Pour agrandir l'illustration, cliquer sur elle.

Visitez le site : http://www.gerer.ch/

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