Le groupe de presse Tamédia vient de publier le 17 août 2024 un article portant sur le domaine ferroviaire. En allemand, cet article porte le titre suivant:

"Streit um Infrastruktur - SBB kritisieren milliardenteure Ausbauten ohne Fahrplankonzept - Neue Tunnels, neue Linien, neue Bahnhöfe: Die Schweiz baut Bahnen, obwohl es dafür keinen nachgewiesenen Bedarf gibt. Die SBB warnen, dass damit ihr Finanzloch noch grösser wird."

Le titre de l'édition française est un peu maladroit, je le traduis ainsi :

"Différend sur les infrastructures : les CFF critiquent des extensions d'infrastructures qui coûtent des milliards sans même qu'elles se basent sur un concept d'horaire.

Nouveaux tunnels, nouvelles lignes, nouvelles gares: la Suisse construit des chemins de fer alors même qu'aucun besoin n'est prouvé. Les CFF préviennent que cela creusera encore leur gouffre financier."

De toute évidence, les CFF souhaitent se libérer de la domination qu'exercent sur eux les milieux  politiques, qui ne luttent pas pour le bien public. Se rallieraient-ils au concept de la boucle ferroviaire de Genève, qu'ils avaient adopté dans les années 1980?

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Le 4 septembre 2024,  c'est le journal Blick, dans son édition en français, - rédacteur Monsieur Léo Michoud - qui publie un article portant sur le même thème, mais traité par Monsieur Prix Stefan Meierhans. En voici le titre: " Le train coûte bien trop cher par rapport à la voiture."  Voici l'article, entier: 2024.09.05 Blick Meyerhans.pdf

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Décidément, le chemin de fer en Suisse se porte mal.  On n'y investit pas, on y dilapide, depuis 15ans. Les CFF s'en plaignent, d'autres compagnies ferroviaires s'en plaignent, le surveillant des prix nommé par le Conseil fédéral s'en plaint, les clients du rail, les voyageurs, se plaignent de ce que le chemin de fer coûte trop cher. Ils ont raison.