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Les critiques de la boucle s’effondrent l’une après l’autre

La boucle fait qu’un trajet Lausanne - Cornavin dure 33 minutes et le retour 42 minutes, et inversement. Le trajet d’un train sur deux reliant Lausanne à Cornavin est allongé de 9 minutes.

 

Voilà la contre-vérité avancée par les censeurs de la boucle. Contre-vérité, puisque, très précisément, mon Mémoire technique de janvier 2021 dessine une ligne ferroviaire reliant Lausanne à Annemasse à la cadence de deux trains par heure et par sens, sans emprunter la boucle. Ainsi, si ce sont 8 trains par heure qui effectuent le trajet Lausanne – la boucle de Genève – Lausanne, 4 dans un sens et 4 dans l’autre, ce sont 4 trains par heure (40 %) qui font en 42 minutes le voyage Cornavin – Lausanne en empruntent la boucle et 6 par heure (60 %) qui le font en 33 minutes par Sécheron et Prégny-Chambésy.

2021.01.18 Mémoire techniqueAmendé 6 mars 2021.pdf

 

Aux heures pleines, les entreprises ferroviaires ajoutent si possible des trains hors horaire cadencé du trafic voyageurs, empruntant un sillon occupé pendant le reste du temps par le trafic marchandises. Dans notre cas, les CFF pourraient ajouter des trains reliant Lausanne à Cornavin sans parcourir la boucle, rebroussant chemin à Cornavin. L’ajout d’un tel train fait passer à 7 par heure (64 %) la fréquence des trains circulant entre Genève et Cornavin sans passer par Aéroport, sur un total de 11 trains par heure

 

De manière générale, il faut rappeler que la boucle, contrairement à ce que tentent de faire croire ceux qui s’y opposent, n’oblige absolument à la faire emprunter par les trains circulant entre Lausanne et Genève. Elle rend au contraire bien plus facile le rebroussement : arrivé à Aéroport, le train achève de se vider, poursuit dans le même sens, emprunte le raccordement du Vengeron pour rejoindre les garages de Cornavin – Sécheron. Au moment horaire, le train peut soit rejoindre l’aéroport par le Vengeron pour rejoindre Aéroport, soit rejoindre Cornavin pour continuer vers Aéroport puis Lausanne.

 

Cette disposition, qui peut être inscrite à l’horaire, peut aussi être appliquée au traitement de trains arrivés à Genève avec un très grand retard, comme ça se fait à toutes les grandes gares.

 

C’est la différence entre les demandes ferroviaires à Cornavin et à Aéroport qui fait problème bien sûr. Actuellement, la demande est environ trois fois plus élevée à Cornavin (75 %) qu’à Aéroport (25 %). Jusqu’ici, c’est l’offre qui a été examinée et traitée. Elle atteint à Cornavin 64 %. L’amélioration de la desserte de l'aéroport, en fréquence et en temps de parcours, y augmentera la demande, qui pourrait passer à 35 %, en réduisant simultanément celle de Cornavin, à 65 %).

 

Il vaut la peine pour finir de relever qu’il est prévu que ce ne soient que 4 trains par heure et par sens sur 11 qui parcourront le trajet direct Lausanne – Cornavin en 33 minutes : un IC-1, un IC-11 et deux IC-5. Les 7 autres trains circulant chaque heure entre Lausanne et Cornavin, s’arrêtant à Morges et Nyon, effectueront de toute manière le trajet en 42 minutes au moins.

 

Après que la critique portant sur la compatibilité de la boucle au système cadencé s’est effondrée, c’est au tour de celle-ci, particulièrement mal fondée, de s’écrouler.

 

 

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