La Tribune de Genève et 24heures viennent de publier un article de M. Marc Moulin intitulé Quand Genève déserte un forum ferroviaire. Cet article se termine par le paragraphe suivant : Pour le canton, le point chaud est l’extension de Cornavin et son lien – voie simple ou double – avec l’aéroport. Selon nos informations, l’enjeu financier négocié avec Berne porte sur un quart de milliard.
Il faut rappeler que les autorités et administrations en charge des transports sont en train d’étudier la variante consistant à réaliser en une seule étape plutôt qu’en deux successives l’extension de capacité prévue par le Programme de développement stratégique PRODES, qui comprend deux quais à deux voies chacun.
Jusqu’ici, c’est la seule 1ère étape, comportant un quai à deux voies auquel accède une voie unique et que quitte une voie unique, - la voie simple mentionnée par M. Moulin - dont l’exécution a été décidée, et financée. D’un coût de 1,65 milliards, Genève doit en payer le tiers, 550 millions, pour payer le surcoût entrainé pat la volonté genevoise d’enfouir en sous-sol l’extension.
Mais bien sûr, ce n’est pas la seule 1ère étape qui doit être enfouie en sous-sol pour satisfaire la volonté de Genève, la seconde doit l’être aussi, et Genève doit aussi supporter le surcoût qui en découle.
C’est vraisemblablement l’enjeu financier négocié avec Berne, portant sur un quart de milliard, qu’évoque Monsieur Moulin. Le quart de milliard pourrait être la part de la seconde étape que Genève devrait prendre à sa charge. Je penche toutefois plutôt pour l’hypothèse que ce chiffre se rapporte au cas d’une exécution en une seule étape de l’extension complète. Le quart de milliard serait la part genevoise non pas de la seconde étape, mais du supplément nécessaire à l’exécution en une seule étape. La participation genevoise à l’extension complète de la gare de Cornavin serait de 800 millions, le tiers du coût total de 2,4 milliards,
Bien entendu, l’extension de la capacité de Cornavin ne suffit pas à une extension satisfaisante du nœud ferroviaire de Genève. L’aéroport reste inaccessible à tout trafic régional et sa capacité d’accueil de trains de grandes lignes est limitée à 9 trains par heure. C’est pour résoudre ce défaut essentiel que les autorités et administrations en charge des transports y envisagent une seconde gare, reliée à Cornavin par un nouveau tronçon ferroviaire passant par Les Nations, ce qui porterait le coût total de l’extension du nœud ferroviaire de Genève à 5 milliards, et reporterait sa réalisation à 2045 au plus tôt.
La boucle de l’aéroport permettra dès 2030 l’offre ferroviaire que le projet des autorités et administrations en charge des transports ne permettrait en aucun cas avan 2050, ne coûtera à la Confédération qu’un milliard, au lieu de 4 (+300 %), et, ne coûtant rien à Genève, lui économisera 800 millions.
En outre, la boucle ne nécessite aucun chantier é Cornavin ni aux Grottes.
2021.01.18 Mémoire techniqueAmendé 6 mars 2021.pdf
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