Un commentateur de mon blog, Monsieur Mario Jelmini, suggère de suivre la piste référendaire, se basant sur l’analyse d’un Avenant à une convention de financement signé en janvier 2020 par la Confédération, le Canton, la Ville de Genève et les CFF, qui laisse à entendre que ces autorités et organisme songent à abandonner le fol concept fractionné de la réalisation de la nouvelle gare, souterraine, de Cornavin, pour réaliser la nouvelle gare en une seule fois.
https://www.ge.ch/legislation/accords/doc/2071-1.pdf
Cette réalisation non fractionnée coûtant bien davantage, il serait nécessaire de réunir un financement complémentaire, par Genève Ville et Canton puisque la Confédération ne dispose d’aucune rallonge financière avant 2040. On trouve le détail de cette analyse dans ce blog du 26 novembre 2020 :
Voici la très intéressante suggestion formulée par Monsieur Jelmini.
Dans ce contexte, le Grand Conseil n'aura-t-il pas à se prononcer sur l'octroi de nouveaux crédits? Cela pourrait alors déboucher sur le lancement d'un référendum facultatif fondé sur l'art. 67 al. 1 de la Constitution genevoise, qui stipule: “Les lois, ainsi que les autres actes du Grand Conseil prévoyant des dépenses, sont soumis au corps électoral si le référendum est demandé par 2% des titulaires des droits politiques.”
Le comité référendaire ferait alors valoir qu'il est préférable de renoncer à l'ensemble du projet, qui présente de nombreux inconvénients, et se rallier à la solution de la boucle de l'aéroport, plus facile à réaliser, moins coûteuse, plus rationnelle et plus respectueuse de l'environnement.
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Lorsque le Grand Conseil et/ou le Conseil municipal seront appelés à débattre et à se prononcer sur l'octroi d'un nouveau crédit en faveur de la solution “officielle”, il faudra, une dizaine de jours avant la séance, envoyer une lettre ou un e-mail accompagné(e) d'un exposé des motifs à tous les membres afin de les inciter à
1°) voter “non” et
2°) exiger de l'exécutif qu'il procède à une étude sérieuse et objective des avantages et de la faisabilité de l'option constituée par la boucle de l'aéroport, 5 fois moins coûteuse, plus facile à réaliser, plus rationnelle, plus fonctionnelle et plus respectueuse de l'environnement.
Copie de la lettre (ou de l'e-mail) envoyé(e) à chaque parlementaire, exposé des motifs inclus, sera envoyée aux médias.
Au vu des réactions et de l'attitude adoptée par les parlementaires, il sera alors possible de savoir quelles personnes de quel(s) parti(s) approcher pour essayer de trouver une solution au problème des coûts occasionnés par le lancement d'un référendum (peut-être un mécène se manifestera-t-il?). Si ce problème peut être résolu, il se trouvera suffisamment de volontaires pour s'investir d'une manière ou d'une autre dans la récolte des signatures. Je serai honoré d'y participer, de même sans doute que Pierre Jenni, Roman Kanala, Jacques Davier, D. Berner, Jean-Daniel Delley, le député PLR Charles Selleger (un appui précieux), Laurent Lefort, asger, P.-A. Bobillier et bien d'autres.
Comme l'a écrit Claude Miffon au terme de son commentaire du 17 juin sur https://mobilite.blog.tdg.ch/archive/2020/06/17/le-milliard-de-la-confederation%C2%A0-ne-vaudrait-rien%C2%A0s-il-devai-307078.html :
“Puisse le Grand Conseil ouvrir les yeux; accepter qu'on a fait fausse route est une preuve d'intelligence”.
Cette piste très concrète m’enchante. Il faut réunir 5’370 signatures genevoises. L’association GeReR-Genève-Route-et-Rail, qui a organisé des pétitions, dispose déjà d’un important fichier de citoyens qui ont accepté de soutenir l’étude du concept de la boucle de l’aéroport. Ensemble, nous pouvons d’ores-et-déjà compter sur plus de mille citoyens sans doute.