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  • Un bref rappel

    Le concours organisé par la ville de Genève en collaboration avec l’Etat pour obtenir une image directrice des espaces publics autour de Cornavin a été gagné par un groupe formé  des trois sociétés : Guillermo Vazquez Consuegra architecto à Séville, Frei Rezakhanlou architectes SA à Lausanne, Emch + Berger Verkehrsplanung AG à Berne.

    Le rapport du jury présente des extraits des plans et dessins élaborés par les concurrents, et on y trouve une coupe dessinée par le groupe vainqueur, perpendiculaire aux voies  et à la gare de Cornavin.

    Sur cette planche sont représentées les deux étapes d’enfouissement des 4 voies supplémentaires prévues par les autorités de la Confédération, du canton et de la ville de Genève. En voici un extrait, légendé par mes soins : (pour agrandir, cliquez sur l'image)

    2018.04.30 Cornavin, extension dessinée sur fond lauréat concours.jpg

     

     

     

    La 1ère étape d’enfouissement, à droite, est celle dont le financement, de 1,67 milliard, est en principe déjà assuré par une convention-cadre engageant les Confédération, le canton, la ville et les CFF. Il est prévu qu’elle soit achevée en 2031.

    Il faut se souvenir que c’est par défaut de tout financement, fédéral, cantonal ou communal, que le fractionnement en deux étapes a été décidé. Il est donc exclu que cette 2ème étape puisse être réalisée simultanément avec la 1ère, à moins de repousser la 1ère étape, ce qui rendrait caduque la convention-cadre.

    Une solution d’un coût de 740 millions, c’est-à-dire inférieur à l’engagement déjà décidé par la seule Confédération, réalisable également d’ici 2031, celle-ci coûtant la moitié de celle-là, résout bien mieux le problème de capacité du nœud ferroviaire de Genève, sans aucun chantier au centre Ville.

    Cette solution s’impose même si les études pour l’extension souterraine de Cornavin sont déjà engagées ! Si les dépenses engagées se montent à 100 millions, le coût total de ma solution reste tout de même inférieur à celui de l’incroyable solution adoptée par les autorités.

    Pour en savoir plus: www.gerer.ch

  • REFERENDUM

    Si le Grand Conseil décide un crédit pour étudier la traversée du Lac sans exiger que ce crédit serve exclusivement à la recherche d’un bon tracé, il faudra que les citoyens le contestent. Le tracé retenu jusqu’ici par l’administration est basé sur une étude de faisabilité datant de 2011, qui a montré que ce tracé est faisable. Mais est-il intelligent, est-il le meilleur? Aucune étude ne le montre ; au contraire, ses défauts sont déjà patents : il coûterait très cher, passerait par des zones géologiquement très difficiles, traverserait des réserves naturelles précieuses, bouleverserait la campagne, les poids lourds (les transports publics ?) y seraient d’après Monsieur Traversée du Lac interdits! Bref c’est un très mauvais tracé, faisable, oui, mais très mauvais.

     

    La démarche à adopter pour l’étude qui reste à faire avant toute autre, je l’ai décrite ici il y a quelques semaines : http://leblogderodolpheweibel.blogspirit.com/archive/2018/03/12/a-la-pointe-la-bise-a-balaye-l-ouvrage-290613.html

     

    Sans garantie sur ce point, essentiel, un referendum sera indispensable.

  • Une mise au point

    Deux conceptions s’opposent pour résoudre le problème de capacité du nœud ferroviaire de Genève :

    • la conception officielle, qui prévoit 3 étapes, coûtant au total 4,7 milliards, et
    • notre contre-projet, qui ne compte qu’une étape, estimé à 740 millions (1/6ème).

    2017.07.03  Schéma Etat Rail.jpg

    Pour agrandir l'image, cliquez sur elle

    2017.07.03  Schéma GeReR Rail Traversée non dessinée.jpg

     

    Puisqu’il suffit de dépenser 740 millions pour éviter 4,67 milliards, il serait absurde de commencer par dépenser les premiers 1,67 milliards de ces 4,67 milliards pour ensuite tout de même adopter la solution à 740 millions. En engageant la 1ère étape, de 1,67 milliard, les autorités, les administrations fédérale et cantonale, les CFF, s’engagent de facto dans les étapes 2 et 3.

    Comment pourront-elles soutenir, si on en arrive là, après avoir dépensé 1,67 milliards pour construire une gare souterraine à Cornavin, après avoir provoqué ce gigantesque chantier en pleine ville, après avoir éventré toute la place de Montbrillant pendant des années, que tout ça n'a servi à rien? La réponse est évidente, elles ne le pourront pas. Maintenant déjà, alors que rien n'est fait encore, leur amour-propre les empêche de même simplement étudier, ou faire étudier, cette solution qu'elles n'avaient pas vues, alors qu'elle auraient dû voir, dont elles n'avaient pas mesuré les considérables avantages, alors qu'il leur appartenait de le faire.

    Pour en savoir plus: www.gerer.ch