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A la Pointe, la bise a balayé l’ouvrage

Constitution de la République et canton de Genève

Art. 192A Traversée du Lac
1 Pour lutter contre l’engorgement des voies de communication, renforcer la prospérité de la région et améliorer la qualité de vie, le canton réalise une Traversée du Lac permettant l’achèvement du contournement de Genève.

2 Afin d’accélérer sa réalisation, un partenariat avec le secteur privé est envisagé parallèlement au mode de financement prévu par la Confédération.

3 L’Etat prend des mesures d’accompagnement. En particulier, il s’appuie sur la Traversée du Lac pour aménager les rives avec les communes concernées, réduire les nuisances dans les zones urbanisées, renforcer l’efficacité des transports publics, favoriser la mobilité douce et créer de nouveaux espaces publics.
 

 

Il est désormais établi que le tracé retenu jusqu’ici par l’administration cantonale pour achever le contournement autoroutier de Genève présente des défauts graves, irrémédiables, rédhibitoires. Ce tracé est mort, enterré une seconde fois, cette fois définitivement !

Mais la Constitution reste. Il faudra bien que l’administration s’y remette.

La démarche qu’elle a adoptée jusqu’ici l’ayant conduite à l’échec,  il faut espérer que, cette fois, tirant la leçon, elle fasse les choses dans l’ordre : commencer par esquisser (faire esquisser) de nombreuses solutions, sans préjugés, les rendre publiques pour éventuellement en susciter d’autres, procéder à une analyse comparative de toutes ces esquisses, dégager les plus intéressantes pour en faire une étude plus détaillée, en retenir quelques-unes, et ainsi de suite jusqu’à l’enquête publique au moins. Les critères doivent être d’importance décroissante au fur et à mesure du processus : le premier pas doit  bien sûr avoir comme critère essentiel la satisfaction du besoin.

Pour des ouvrages de cette ampleur, de cette complexité, ce processus est le seul à même d’aboutir à un bon projet, accepté par les citoyens.

Le projet GeReR, dans ce contexte, ne débarquera plus dans le monde de l’administration comme un adversaire qu’il faut à tout prix abattre pour ne pas perdre la face, il sera analysé en toute objectivité en même temps que d’autres, sans passion, selon les mêmes critères. Il est fort possible que d’autres se révèlent meilleurs. Tant mieux !

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