La capacité actuelle de la gare de Cornavin est de 30 trains par heure. Lorsque la voie 5 en impasse, trop courte, sera supprimée, les 7 voies restantes pourront recevoir la visite de 28 trains par heure, en moyenne 4 par voie. La gare a atteint sa limite de capacité.
La solution 1-bis ajouterait 2 voies, souterraines, à Cornavin. Elle assurerait à Cornavin la circulation de 12 trains par heure, 6 par sens (à dire d’expert, j’ai quant à moi quelque doute), et réduirait la circulation en surface de 6 trains par heure, 3 par sens, ramenant le trafic à 22 trains par heure.
La « diamétrale » Zimeysa – Bernex, dont fait partie le tronçon Cornavin – Nations – Aéroport (celui qui donnerait au trafic régional accès à l’aéroport) devrait supporter 16 trains par heure, 8 par sens. Si ce trafic supplémentaire devait être supporté par le réseau en surface, ce dernier serait porté à 38 trains par heure : 28 trains par heure actuellement, 6 de moins après réalisation de la demi-gare souterraine de la solution 1-bis, 16 de plus après réalisation de la seconde gare de l’aéroport et du tronçon nouveau Cornavin – Nations – Aéroport.
La gare actuelle en surface ne pouvant en recevoir que 28, il faudrait trouver moyen de l’agrandir pour étendre sa capacité de 28 à 38. En surface, en démolissant le bas du quartier des Grottes ? Probablement pas. La solution des autorités et administrations en charge des transports ? Mystère. Compléter quelques années plus tard en une seconde étape souterraine la solution 1-bis avec une seconde demi-gare (un quai et deux voies) en sous-sol à côté de la 1ère ? Probablement pas non plus.
Ou bien renoncer à cette seconde étape à Cornavin, ce qui limiterait la capacité de la « diamétrale » à 6 trains par heure, 3 par sens. Dépenser quelques milliards pour réaliser une diamétrale de Bernex à Zimeysa, avec gare à l’aéroport et plusieurs haltes intermédiaires, pour un si maigre résultat, dû à l’étranglement à Cornavin ? Une sottise supplémentaire.
L’autre solution est connue : la boucle de l’aéroport peut résoudre tous ces problèmes d’ici 2035, pour le quart du prix, pour le quart du dégagement de CO2, sans chantier à Cornavin, en toute transparence. Cela ne vaudrait-il pas la peine de la faire étudier sans a priori, par des experts neutres ? Pour en savoir davantage :