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Autorités et administrations de la Confédération, du canton et de la ville de Genève, avec la caution technique des CFF, décident de réaliser à Cornavin une demi-gare

Elles prétendent qu’en 2016 déjà leur solution à l’insuffisante capacité de Cornavin ne prévoyait qu’une demi-gare (un quai et deux voies) souterraine à Cornavin. Cela justifierait à leurs yeux que leur nouvelle solution (appelée solution 1 bis) ne comprenne qu’une telle demi-gare. Or c’est faux : en 2016, il était indubitable et d’ailleurs incontesté que la solution comprenait deux quais et 4 voies (une gare complète), dont la réalisation serait fractionnée en deux étapes pour des raisons financières.

 

Lorsqu’il a été décidé en 2014 de réaliser en souterrain l’extension de la gare de Cornavin, il était prévu deux quais et 4 voies. Toutefois, ce projet s’est révélé si coûteux qu’il a été décidé de fractionner dans le temps sa réalisation, une 1ère phase comprenant un quai et deux voies, une seconde comprenant elle aussi un quai et deux voies.

 

On a pu apprendre il y a quelques semaines que les autorités de la Confédération, du canton et de la ville de Genève avec l’aval des CFF, auraient décidé d’adopter une nouvelle solution d’extension de la gare de Cornavin et de ses accès à doubles voies. L’extension de la gare proprement dite ne comprendrait qu’un seul quai et deux voies, en fait une demi-gare.

 

Les gares de cette importance, recevant de longs trains Intercités et interrégionaux, comprennent toutes deux fois plus de voies que les lignes qui les desservent. Il suffit d’observer les gares pour s’en convaincre. Les longs trains de grandes lignes sont ceux qui battent la cadence du système. Réaliser une demi-gare ne comprenant qu’un quai et deux voies recevant des ICE et des IR n’est donc concevable que temporairement.

 

La demi-gare de la nouvelle solution, à Cornavin, est donc inapropriée. On essaie du côté des administrations de faire croire que ce vice de conception était déjà présent en 2016, lorsque le Grand Conseil et le Conseil municipal de Genève ont voté le crédit permettant la réalisation de la 1ère étape. Or, précisément, il ne s’agissait alors que d’une solution transitoire, temporaire.

 

Il n’est nulle part fait mention dans ce qu’on sait de la nouvelle solution  d’une extension complémentaire de Cornavin. Au contraire, il est indiqué qu’il n’y a pas de changement sur ce point : la demi-gare de la nouvelle solution est la même que celle décidée en 2016. Or justement, ce n’est pas la même : celle de 2016 devait être complétée dans une seconde étape, celle de la nouvelle solution ne doit pas l’être.

 

Ainsi serait organisé un stratagème permettant de proclamer plus tard, lorsque la nécessité d’une seconde étape sera manifeste, qu’il n’a jamais été déclaré qu’une seconde extension aurait été exclue, et protester de sa bonne foi. Ainsi réussir à réaliser  en deux chantiers successifs l’extension de la gare de Cornavin : une première étape d’ici 2035, la seconde d’ici 2045, le tout en oubliant la boucle de l’aéroport.

 

Le document annexé, titré Les preuves des divagations des autorités et administrations en charge des transports à Genève, daté du 10 mars 2022, réunit des preuves que la solution de 2015-2016 était bien celle que soutenaient les autorités et administrations en charge des transports et les CFF, comprenant à terme à Cornavin deux quais et 4 voies. Autorités et administrations et CFF ne peuvent pas s’appuyer sur la décision qu’ils ont prises en 2015-2016 pour valider leur nouvelle solution, qui ne prévoit pas de seconde étape comprenant un second quai et deux voies supplémentaires.

 

 

2022.03.09 Preuves OFT OCT,VVille,CFF gare à 4 voies.pdf

2021.01.18 Mémoire techniqueAmendé 6 mars 2021.pdf

 

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