Le transport des voyageurs par les CFF dégage 140'000 tonnes de CO2 par année.
Les chantiers du type de ceux de l’extension de capacité du nœud ferroviaire de Genève dégagent environ 270 grammes de CO2 par franc dépensé. Les chantiers de la boucle, coûtant un milliard, dégageront dont 270'000 tonnes de CO2, alors que ceux de la solution officielle en dégageraient 1'270'000. La solution officielle dégagerait donc un million de tonnes de plus que ne le fera la solution de la boucle, l’équivalent de plus de 7 ans d’exploitation.
En divisant par 5 la dépense d’argent public prévue pour réaliser la solution officielle, la boucle de l’aéroport divise aussi par 5 le dégagement de CO2 provoqué par les chantiers.
Mais sapristi, comment ne pas même accepter de l’envisager : par rapport à la solution officielle, la boucle de l’aéroport épargnera l’environnement naturel, épargnera l’environnement construit, épargnera 4 milliards d’argent public, dont un demi-milliard aux Genevois, ses chantiers épargneront aux quartiers centraux des Grottes, des Délices et des Charmilles deux bouleversements successifs à quelques années d'intervalle.
Comment ne pas même accepter de l'envisager?
Le lecteur intéressé trouvera ici, (parmi d’autres), une publication détaillée sur le thème du dégagement de CO2 entraîné par la construction d’ouvrages d’infrastructures de transport.
Ökologische Betrachtungen zur Nachhaltigkeit von Tunnelbauwerken der Verkehrsinfrastruktur
Julia Sauer, Doktor-Ingenieur
Technische Universität München,
Février 2017
https://mediatum.ub.tum.de/doc/1295092/1295092.pdf