GHI – Genève Home information, sous la plume de Monsieur Fabio Bonavita, et Le Matin Dimanche, Monsieur Julien Culet, ont tous deux publié pendant la semaine écoulée un article consacré à la bataille du rail, excellents tous les deux.
Ils ont invité les services de l’Etat à se prononcer sur mon projet.
A GHI, la réponse a été celle-ci : « La solution de Rodolphe Weibel tend à rendre l’horaire illisible en générant des temps de trajets et des parcours différents pour une même relation au sein du canton de Genève. Le concept manque en outre d’analyse approfondie sur l’offre et la demande réelle, ce qui ne permet pas de s’assurer du bon dimensionnement des infrastructures pour répondre aux besoins. » Point final.
Voici la réponse donnée au Matin Dimanche : « Dans cette proposition, la logique de circulation des trains remet fortement en cause le fonctionnement du cadencement suisse et dégrade l’offre proposée aux voyageurs avec notamment un allongement du temps de parcours entre Genève et Lausanne, et la modification des liaisons entre Genève Aéroport et le centre-ville. » Point final également.
Mais scrogneugneu ! Ces inconvénients, d’ailleurs mal fondés, sont-ils suffisants pour faire oublier les inconvénients de la solution que proposent les services de l’Etat ?
- elle coûterait au total 4,7 milliards, la mienne 740 millions,
- elle coûterait à Genève, canton et ville, 880 millions, la mienne rien,
- elle nécessiterait entre 2025 et 2031 le défoncement complet jusqu’à 20 mètres de profondeur de la place de Montrbrillant sur les 400 mètres de longueur des quais de la gare de Cornavin, la mienne ne touchera rien dans cette zone,
- elle nécessiterait ensuite, entre 2040 et 2050, un second défoncement de la place de Montbrillant, de même ampleur, qui entraînera la démolition de l’hôtel Montbrillant et de toute la façade des Grottes, la mienne ne touchera rien dans cette zone,
- elle renverrait l’accès de la gare de l’aéroport au trafic régional à 2045 au plus tôt, la mienne résoudra ce problème en 2030.
Pour prendre une saine décision, il faut comparer la balance des avantages et inconvénients de la solution des services de l’Etat avec celle de ma solution. Enumérer quelques inconvénients de la mienne ne suffit pas à la disqualifier.