Personne ni à Genève ni à Berne ne conteste que l’enfouissement de deux voies et d’un quai à Cornavin (pour un coût de 1,65 milliard) ne résoudrait pas à lui seul le problème de capacité du nœud ferroviaire de Genève. Les organes officiels le savent parfaitement. Ils ont fait inscrire la « Raquette » dans le Plan Directeur cantonal (1,8 milliard), et l’annexe 4 de la Convention-Cadre prévoit expressément un second enfouissement de 2 voies et d’un quai à Cornavin (1,0 milliard). Au total, ces trois étapes coûteraient donc 4,45 milliards.
Une idée nouvelle a germé. Le premier enfouissement de deux voies et d’un quai à Cornavin (1,65 milliard) serait réalisé, mais les deuxième et troisième étapes seraient abandonnées, remplacées par le projet « Genève Route et Rail », qui coûte 730 millions. Au total, 2,38 milliards, au lieu de 4,45 milliards. « Eurêka », pense-t-on pouvoir crier, « la solution est trouvée ! »
Fausse joie ! Le projet « Genève Route et Rail », résoudra lui tout seul le problème de capacité du nœud ferroviaire de Genève pour un coût de 730 millions. Qu’il soit réalisé avant ou après ne change rien à ce fait : il disqualifie le projet d’enfouissement de deux voies et d’un quai à Cornavin.
L’enfouissement sans nécessité de deux voies et d’un quai à Cornavin est d’autant plus contestable qu’il s’agit d’un ouvrage très coûteux (1,65 milliard, à comparer aux 730 millions du projet « Genève Route et Rail »), très risqué, nécessitant d’immenses chantiers en pleine ville, durant 6 années, qui occasionneraient d’importantes pertes économiques à ses commerçants.
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