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C’est officiel : avant 2050, ni 2ème extension de Cornavin, ni Raquette, ni Diamétrale.

Le 15 janvier 2020, le Conseil administratif de la Ville de Genève a adressé au Conseil municipal un projet de résolution (PR 1391) visant à adopter un plan directeur de quartier du pôle de Cornavin.

On y trouve au chapitre 1.  Introduction, sous-chapitre 1.7 Contexte urbain et constats critiques (page 23), cette étonnante information : la seconde extension souterraine de Cornavin, n’est pas prévue avant 2050 (cliquer sur le texte pour le faire apparaître agrandi) :

2021.03.04 VilleGenèvePlandirecteurPôleCornavin.jpg

La « raquette » Cornavin – Nations – Aéroport, baptisée aujourd’hui « diamétrale » n’est donc pas prévue non plus avant 2050, puisque la seconde extension de Cornavin lui est indispensable.

2050, c’est dans 30 ans. Tant que la seconde extension de Cornavin n’est pas réalisée, la 1ère extension souterraine, celle qui coûterait 1,7 milliards, dont 540 millions à la charge des Genevois, celle dont les chantiers dégageraient 460'000 tonnes de CO2, celle dont les chantiers bouleverseraient une 1ère fois tout le bas du quartier des Grottes, cette 1ère extension de Cornavin n’augmenterait la capacité du nœud de Genève que très modestement par rapport à aujourd’hui : en tout et pour tout, deux rapides par heure de plus pour desservir l’aéroport depuis Lausanne, et un omnibus de plus par heure entre La Plaine et Cornavin.

Le plan directeur cantonal prévoit après la 1ère extension une seconde extension de Cornavin et l’absurde « Raquette-Diamétrale ». La portée de ce plan cantonal est donc de 30 années. La boucle de l’aéroport pourrait être bouclée dans dix ans, tout en permettant une bien meilleure offre ferroviaire.

Pourquoi avoir décidé cette solution ? personne ne sait. Un schéma directeur du réseau sur rail est annexé à une loi. Toute modification de ce schéma doit être soumise à une enquête publique. L’enquête a eu lieu, a suscité des oppositions, l’administration en charge des transports a jugé ces oppositions non pertinentes, les modifications qu’elle a proposées sont entrées en force sans débat au Grand Conseil. Le schéma directeur ainsi cavalièrement imposé coûterait 5 milliards (contre un milliard pour la boucle), ses chantiers bouleverseraient des quartiers centraux de Genève pendant des décennies, ne serait réellement efficace qu’en 2050, dégageraient des masses très considérables de CO2.

Pourquoi avoir décidé cette solution ? personne ne sait. En revanche on sait que l’administration genevoise en charge des transports a tout fait pour cacher cette décision et ses très lourdes conséquences aux habitants de Genève.

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