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  • Confédération, canton et ville de Genève, et CFF, violent la loi

     La gestion des CFF obéit aux principes de l’économie d’entreprise.

    C'est la Loi sur les chemins de fer (LCFF, article 3, Chiffre 3).

    Deux solutions à la nécessaire augmentation de la capacité du noeud ferroviaire de Genève s'opposent: celle décidée par le quarteron formé par la Confédération, représentée par l'Office fédéral des transports, le canton de Genève, la Ville de Genève et les CFF qui ont décidé de résoudre ce problème de capacité par

    1. une extension souterraine de la gare de Cornavin, comprenant deux quais et 4 voies, réalisée en deux étapes successives d'un quai et deux voies chacune, et deux accès souterrains à double voie à cette extension de la gare,

    2. une nouvelle gare à l'aéroport, souterraine aussi,

    3. une nouvelle ligne reliant Cornavin à l'aéroport par les Nations,, rejoignant la ligne de La Plaine à la halte de Zimeysa.

    Le coût total de cette solution est de l'ordre de 5 milliards.

    A cette solution s'oppose celle dite de la boucle de l'aéroport, dont le coût est de l'ordre d'un milliard, parce qu'elle ne nécessite aucune extension à Cornavin, aucune extension à l'aéroport, ni aucune diamétrale Cornavin - Nations - Aéroport.

    La capacité des deux solutions est du même ordre de grandeur.

    L'économie de la boucle par rapport à la solution des administrations et des CFF et donc de l'ordre de 4 milliards, de 80 %. A l'évidence,  en cette affaire, la gestion des CFF n'obéit pas aux principes de l’économie d’entreprise. Les CFF et la Confédération, le canton et la ville de Genève violent la loi. 

     

    Pour en savoir plus sur cette affaire: 2021.01.18 Mémoire techniqueAmendé 6 mars 2021.pdf